Des allumés incendient le monde qui commence à en prendre l'habitude .
Heureusement, pour changer des massacres, voici ebola, une vraie maladie bien terrifiante, il n'existe aucun traitement susceptible de la guérir.
Des chercheurs étatsuniens et canadiens ont trouvé un médicament. Tous les essais réglementaires n'ont pas eu lieu mais dans l'urgence, en bonne logique, l'OMS recommande de l'administrer.
Immédiatement, des esprits sourcilleux évoquent le sacro-saint principe de précaution et contestent cet avis. En vertu de problèmes inconnus, il faudrait refuser une chance de guérison. La balance bénéfice-risque est déséquilibrée.
Les froussards et moralistes à la petite semaine feraient bien de se rappeler la fin de la deuxième guerre mondiale.
Les combats faisaient des morts et, aussi, beaucoup de blessés menacés par l'infection, la septicémie et la mort.
Face au danger inéluctable, les médecins militaires appliquèrent un nouveau médicament aux patients infectés.
Adieu la septicémie, les blessés survécurent, au prix de quelques effets secondaires sans importance en face de la mort qui les attendait.
Ils venaient d'expérimenter la pénicilline promise à un bel avenir.
Ils ont eu la chance de ne pas trouver sur leur chemin les maniaques d'un "principe de précaution" mal compris.