Il fait beau comme on a du mal à y croire dans le Nord. Chacun aimerait en profiter.
Jusque-là ...très bien.
Attendons la suite.
Feriez-vous un footing un peu "trash" dans le parc de Versailles ? En profiteriez-vous pour sauter à pieds joints au-dessus des massifs?
Non, bien sûr.
On ne fait pas n'importe-quoi dans un monument historique.
Ce qui vaut pour Versailles s'applique à tous les autres.
Tous ?
On aimerait le croire... mais Le Quesnoy fait exception.
La dite "Frappadingue" a pris ses quartiers dans les remparts construits par Vauban.
Pour ceux qui l'ignoreraient, c'est une version édulcorée du "parcours du combattant" destinée aux nostalgiques du service militaire qu'ils n'ont pas connu.
Courir, grimper, crapahuter dans une enceinte fortifiée, la seule encore complète dans le Nord, ça a quand même plus d'allure que trotter dans un terrain de sport prévu à cet effet.
Pour les dégâts, nous verrons... Les temporisateurs disent qu'il ne faut pas dramatiser. Il se trouvera bien des volontaires locaux ou des employés communaux pour réparer.
N'empêche, qui a trouvé intelligent d'autoriser "ça" ?
Rappelons-nous seulement que les fortifications étaient construites pour être imprenables.
Les places fortes n'étaient prises qu'au prix d'un siège interminable ou ... d'une trahison.
Personne, aujourd'hui, n'a plus le temps de conduire un siège.
Qui a donc trahi et pour quelle récompense ?