31 Août 1997, il paraît qu’on ne peut pas y échapper, la mort de Diana Spencer.
Tout le monde, les télés, les journaux, vous ont parlé mille fois de son mariage royal, de la maîtresse de son mari et de ses amants. Alors, nous n’en parlerons pas.
C’est curieux, ce goût du public, surtout féminin, pour les femmes qui refusent de faire le job.
Le cas de Lady Diana n’est pas exceptionnel, on peut le rapprocher d’une autre reine des midinettes, l’impératrice Sissi, épouse de François-Joseph d’Autriche.
Les deux ont accepté, et même cherché, un mariage glorieux mais bourré de contraintes.
Au lieu de refuser les obligations, fallait pas se marier. C’est tout simple mais leurs admiratrices imaginent qu’elles auraient pu avoir la plus belle robe de mariée du monde et vivre avec leur prince une existence popotte.
Elles ont droit à toutes les indulgences, les midinettes s’en prennent aux royales belles-mères qui, elles, ont le sens du devoir et des sacrifices personnels qui vont avec.
Que n’a-t’on pas dit sur la sévérité de l’archiduchesse Sophie, la mère de François-Joseph ? Bien sûr, elle avait su, elle, renoncer à son amour de jeunesse, Le Duc de Reichtadt (l’Aiglon, pour les amateurs d’histoire napoléonienne). Cela n’a pas d’importance pour les lectrices de roman–photos. Les états d’âmes d’une princesse du peuple sont plus intéressants.
C’était une exception de fin d’été.
Promis, demain, on retrouve l’histoire, la vraie.