9 août 2008
6
09
/08
/août
/2008
09:09
Le monde trépignait d'impatience bien entretenue.
Les trompettes de la renommée l'avaient sonné à perdre le souffle : à Beijing, on allait voir ce qu'on allait voir.
Et on a vu.
Nous l'attendions et le craignions, le remake agrandi de Berlin 1936.
Le CIO persévère toujours et ne recule jamais. Comme les singes de la sagesse, il est sourd et aveugle mais il n'est pas muet et avance droit, poussé par le plus fort.
Nous n'avons pas été déçus ; depuis 36, la technologie a fait des pas de géant et Leni Riefenstahl peut aller se rhabiller. Les dieux du stade rampent toujours aux pieds du fric et du pouvoir mais ils le font en musique et dans la gloire ; ils sont accompagnés par une foule immense remontée comme une pendule.
Tout ce monde aux pieds du veau d'or, c'était si émouvant ! Il en est un qui ne pouvait pas se tenir à l'écart, c'est le président bling-bling de la France, il y avait forcément un rôle pour lui dans la distribution .
Il s'est dit "après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", s'est empressé d'oublier ses dires du printemps et s'est précipité vers ce qui restera pour la postérité un nid de drôles d'oiseaux, en n'oubliant pas, dans la foulée, de renvoyer aux calendes grecques sa réception du Dalaï Lama.
C'est bien mal interprêter son abnégation que d'y voir tant de méprisable noirceur. Il a pris sa décision, la mort dans l'âme, uniquement motivé par l'intérêt national.
Il nous l'a dit : le commerce international de la France ne peut tourner le dos au quart de l'humanité. Il peut toujours espérer, mais y-a-du-boulot. Il y aura peut-être un petit quelque-chose à leur fourguer, aux Chinois.
Pour achever de lui casser la baraque, on peut lui rappeler que les Allemands vendent bien plus à la Chine mais Angela Merkel est restée à la maison. On a les nerfs qu'on peut.
Ce n'est pas la peine de se faire du souci pour se ruiner la santé mais ... qu'un type aussi fragile, sensible au roulis, détienne les codes de déclenchement de l'arme nucléaire, ça donne des frissons qui ne sont pas de plaisir.
Les admirateurs de l'olympisme faux-cul rediront benoîtement que c'est un mouvement de paix.
Qu'ils exultent de bonheur. Au même moment que la gloire de pékin subjuguait les princes qui nous gouvernent, la guerre éclatait entre la Géorgie et l'Ossétie. Une mission de paix est assurée, sans rire, par la Russie qui est le meilleur allié de l'Ossétie.
Nous pouvons attendre longtemps un cessez-le-feu. Rien ne peut se faire dans l'immédiat, ils sont tous aux JO.
Ces Caucasiens mal élevés doivent pourtant le savoir, "do not disturb". On peut être un peu tranquille, quand- même !
Qu'ils se le tiennent pour dit, eux et tous les crèvent-la-faim de la planète.
S'ils ne sont pas tous morts, après les jeux, on essaiera de trouver le temps de se pencher sur leurs broutilles.
Les trompettes de la renommée l'avaient sonné à perdre le souffle : à Beijing, on allait voir ce qu'on allait voir.
Et on a vu.
Nous l'attendions et le craignions, le remake agrandi de Berlin 1936.
Le CIO persévère toujours et ne recule jamais. Comme les singes de la sagesse, il est sourd et aveugle mais il n'est pas muet et avance droit, poussé par le plus fort.
Nous n'avons pas été déçus ; depuis 36, la technologie a fait des pas de géant et Leni Riefenstahl peut aller se rhabiller. Les dieux du stade rampent toujours aux pieds du fric et du pouvoir mais ils le font en musique et dans la gloire ; ils sont accompagnés par une foule immense remontée comme une pendule.
Tout ce monde aux pieds du veau d'or, c'était si émouvant ! Il en est un qui ne pouvait pas se tenir à l'écart, c'est le président bling-bling de la France, il y avait forcément un rôle pour lui dans la distribution .
Il s'est dit "après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", s'est empressé d'oublier ses dires du printemps et s'est précipité vers ce qui restera pour la postérité un nid de drôles d'oiseaux, en n'oubliant pas, dans la foulée, de renvoyer aux calendes grecques sa réception du Dalaï Lama.
C'est bien mal interprêter son abnégation que d'y voir tant de méprisable noirceur. Il a pris sa décision, la mort dans l'âme, uniquement motivé par l'intérêt national.
Il nous l'a dit : le commerce international de la France ne peut tourner le dos au quart de l'humanité. Il peut toujours espérer, mais y-a-du-boulot. Il y aura peut-être un petit quelque-chose à leur fourguer, aux Chinois.
Pour achever de lui casser la baraque, on peut lui rappeler que les Allemands vendent bien plus à la Chine mais Angela Merkel est restée à la maison. On a les nerfs qu'on peut.
Ce n'est pas la peine de se faire du souci pour se ruiner la santé mais ... qu'un type aussi fragile, sensible au roulis, détienne les codes de déclenchement de l'arme nucléaire, ça donne des frissons qui ne sont pas de plaisir.
Les admirateurs de l'olympisme faux-cul rediront benoîtement que c'est un mouvement de paix.
Qu'ils exultent de bonheur. Au même moment que la gloire de pékin subjuguait les princes qui nous gouvernent, la guerre éclatait entre la Géorgie et l'Ossétie. Une mission de paix est assurée, sans rire, par la Russie qui est le meilleur allié de l'Ossétie.
Nous pouvons attendre longtemps un cessez-le-feu. Rien ne peut se faire dans l'immédiat, ils sont tous aux JO.
Ces Caucasiens mal élevés doivent pourtant le savoir, "do not disturb". On peut être un peu tranquille, quand- même !
Qu'ils se le tiennent pour dit, eux et tous les crèvent-la-faim de la planète.
S'ils ne sont pas tous morts, après les jeux, on essaiera de trouver le temps de se pencher sur leurs broutilles.