21 juillet 2009
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C'était attendu et, comme prévu, nous n'y avons pas échappé.
Jusqu'à plus soif, nous avons ingurgité le quarantième anniversaire du' "petit pas qui était un grand pas pour l'humanité".
Forcément, nous avons eu droit aux mêmes documents chez tout le monde et toujours la même sensation : ils en ont eu du culot !
A l'époque, nous avons tous eu peur qu'ils n'en reviennent pas. Même les grincheux qui trouvaient la dépense inutile et les anti-américains (toujours sur la brèche, ceux-là), tout le monde a poussé un soupir de soulagement à leur retour. Il a même fallu quelque-temps aux conspirationnistes pour activer leurs mensonges ridicules. Étrangement, on les entend plus aujourd'hui qu'à l'époque.
Ensuite, quand les héros ont retrouvé le plancher des vaches, nous avons participé aux inquiétudes pour leur santé : les effets de l'apesanteur et des rayonnements cosmiques ... Personne ne semblait craindre ce qui, en fin de compte, a été leur pire épreuve : comment redevenir un humain ordinaire après avoir été regardé comme un héros ?
Ces surhommes, pour être sélectionnés, avaient passé triomphalement tous les tests physiques et psychiques ; ils ont révélé des fragilités de stars pipoles quand il a été question de gérer les affres de la notoriété. Il y a eu de la dépression et même de l'alcoolisme.
On s'en trouve plein d'excuses à l'endroit de nos petits travers. Puisque même les héros ne sont pas à l'abri, de pauvres faibles cervelles comme les nôtres ont bien le droit d'être imparfaites ou fatiguées.
Il n'empêche, quand j'étais gamine parents et professeurs n'arrêtaient pas de me secouer ; il paraît que j'étais dans la lune...
Au lieu d'en être mortifiée, j'aurais dû m'en glorifier.
De tout il faut garder la meilleure part.
Jusqu'à plus soif, nous avons ingurgité le quarantième anniversaire du' "petit pas qui était un grand pas pour l'humanité".
Forcément, nous avons eu droit aux mêmes documents chez tout le monde et toujours la même sensation : ils en ont eu du culot !
A l'époque, nous avons tous eu peur qu'ils n'en reviennent pas. Même les grincheux qui trouvaient la dépense inutile et les anti-américains (toujours sur la brèche, ceux-là), tout le monde a poussé un soupir de soulagement à leur retour. Il a même fallu quelque-temps aux conspirationnistes pour activer leurs mensonges ridicules. Étrangement, on les entend plus aujourd'hui qu'à l'époque.
Ensuite, quand les héros ont retrouvé le plancher des vaches, nous avons participé aux inquiétudes pour leur santé : les effets de l'apesanteur et des rayonnements cosmiques ... Personne ne semblait craindre ce qui, en fin de compte, a été leur pire épreuve : comment redevenir un humain ordinaire après avoir été regardé comme un héros ?
Ces surhommes, pour être sélectionnés, avaient passé triomphalement tous les tests physiques et psychiques ; ils ont révélé des fragilités de stars pipoles quand il a été question de gérer les affres de la notoriété. Il y a eu de la dépression et même de l'alcoolisme.
On s'en trouve plein d'excuses à l'endroit de nos petits travers. Puisque même les héros ne sont pas à l'abri, de pauvres faibles cervelles comme les nôtres ont bien le droit d'être imparfaites ou fatiguées.
Il n'empêche, quand j'étais gamine parents et professeurs n'arrêtaient pas de me secouer ; il paraît que j'étais dans la lune...
Au lieu d'en être mortifiée, j'aurais dû m'en glorifier.
De tout il faut garder la meilleure part.