4 octobre 2009
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L'automne est arrivé, les jours raccourcissent et la lumière baisse ; la saison est dangereuse pour les déprimés.
Adoptons une attitude prophylactique, sans masque ni vaccin. Comme le petit cheval blanc de la chanson, prenons la vie du bon côté.
De toutes les catastrophes qui tombent sur le pauvre monde, extrayons de quoi sourire et tenir bon.
C'est LA CRISE.
Dur, dur, pensent les gens raisonnables, d'y trouver matière à se réjouir.
En cherchant bien, on trouve. Embrassons les Irlandais que la dèche a ramenés à la raison.
Arrogants pendant les années fastes du Tigre Celtique, ils caressaient l'illusion (on caresse ce qu'on peut !
) d'être un îlot de prospérité dans le vieux monde épuisé. Ils croyaient ne pas avoir besoin de l'Europe, ne rien avoir à faire de leur vieil ennemi, le colon anglais. Il a fallu que le
fauve perdît quelques dents, que, chez eux aussi, on fermât et délocalisât, pour qu'ils fussent tout à coup persuadés des vertus de la solidarité. Ils disent enfin "oui", comme une compagne pacsée
qui accepte d'engager son avenir dans un mariage en bonne et due forme. Vivent les mariés !
Les esprits chagrins déclinent l'invitation à fêter une Europe qu'il jugent imparfaite.
C'est un début. Continuons le combat !
Un peu est mieux que rien. La paix et le débat se sont établis entre des partenaires qui ne connaissaient que la guerre pour régler leurs conflits. Pourquoi l'esprit européen ne pourrait-il pas faire mieux ?
De toute façon, nous n'avons pas le choix.
Que les Européens y croient ensemble et le vieil humanisme des lumières peut encore faire des merveilles.
Et puis, nous sommes contents de retrouver, les Irlandais,
ils nous sont tellement proches ! Indisciplinés, teigneux, bagarreurs ... Astérix, en quelque sorte. Ils ont même la cervoise Guiness ( à consommer avec modération).
Ils nous sont trop proches, pas question de divorcer.
La crise, ce n'est pas drôle mais, raisonnablement, on peut considérer que c'est un tracas provisoire. En revanche, la mort est définitive. Et Marek Edelman est mort.
Il avait 90 ans, d'aucun trouveront que c'est un âge où mourir n'a plus rien de scandaleux.
Qu'au moins, sa mort nous permette de rappeler ses mérites : il a été le chef de l'insurrection du ghetto de Varsovie, du moins, parmi les chefs, un des rares qui ont survécu à son écrasement.
Ils ont préféré mourir au combat qu'attendre les effets du froid et de la faim, dans ce quartier-prison, ou une rafle qui les aurait "liquidés" vers les chambres à gaz de Treblinka, avec le reste du ghetto. Ils sont morts, les armes à la main. Seule une poignée a survécu, dont Marek Edelman.
Nous passerons, les circonstances ne s'y prêtent pas, sur les controverses qui l'entourent.
Parmi les résistants juif qui ont eu la chance de survivre à la shoah, beaucoup ont, après la guerre, émigré en Israël ; parfois, comme Yehuda Lerner, héros de Sobibor, bien connu grâce à Claude Lanzmann, ils ont rempilé dans la Haganah pour faire naître et vivre le jeune état hébreu.
Nous sommes pleins d'admiration pour ces gens qui ont touché de si près le risque extrême ; ils sont un merveilleux exemple de résilience.
Ils ont connu le pire, ils ont touché la mort. Le malheur qui aurait dû les tuer les grandit.
Le retour au monde des vivants, ils en font une vie nouvelle, plus réussie.
C'est vrai pour Marek Edelman et c'est vrai pour un grand nombre d'anciens déportés.
Ils sont un véritable antidote à la déprime.
No pasaran ... à la dépression saisonnière.
Adoptons une attitude prophylactique, sans masque ni vaccin. Comme le petit cheval blanc de la chanson, prenons la vie du bon côté.
De toutes les catastrophes qui tombent sur le pauvre monde, extrayons de quoi sourire et tenir bon.
C'est LA CRISE.
Dur, dur, pensent les gens raisonnables, d'y trouver matière à se réjouir.
En cherchant bien, on trouve. Embrassons les Irlandais que la dèche a ramenés à la raison.
Arrogants pendant les années fastes du Tigre Celtique, ils caressaient l'illusion (on caresse ce qu'on peut !

Les esprits chagrins déclinent l'invitation à fêter une Europe qu'il jugent imparfaite.
C'est un début. Continuons le combat !
Un peu est mieux que rien. La paix et le débat se sont établis entre des partenaires qui ne connaissaient que la guerre pour régler leurs conflits. Pourquoi l'esprit européen ne pourrait-il pas faire mieux ?
De toute façon, nous n'avons pas le choix.
Que les Européens y croient ensemble et le vieil humanisme des lumières peut encore faire des merveilles.
Et puis, nous sommes contents de retrouver, les Irlandais,
ils nous sont tellement proches ! Indisciplinés, teigneux, bagarreurs ... Astérix, en quelque sorte. Ils ont même la cervoise Guiness ( à consommer avec modération).
Ils nous sont trop proches, pas question de divorcer.
La crise, ce n'est pas drôle mais, raisonnablement, on peut considérer que c'est un tracas provisoire. En revanche, la mort est définitive. Et Marek Edelman est mort.
Il avait 90 ans, d'aucun trouveront que c'est un âge où mourir n'a plus rien de scandaleux.
Qu'au moins, sa mort nous permette de rappeler ses mérites : il a été le chef de l'insurrection du ghetto de Varsovie, du moins, parmi les chefs, un des rares qui ont survécu à son écrasement.
Ils ont préféré mourir au combat qu'attendre les effets du froid et de la faim, dans ce quartier-prison, ou une rafle qui les aurait "liquidés" vers les chambres à gaz de Treblinka, avec le reste du ghetto. Ils sont morts, les armes à la main. Seule une poignée a survécu, dont Marek Edelman.
Nous passerons, les circonstances ne s'y prêtent pas, sur les controverses qui l'entourent.
Parmi les résistants juif qui ont eu la chance de survivre à la shoah, beaucoup ont, après la guerre, émigré en Israël ; parfois, comme Yehuda Lerner, héros de Sobibor, bien connu grâce à Claude Lanzmann, ils ont rempilé dans la Haganah pour faire naître et vivre le jeune état hébreu.
Marek Edelman n'a pas choisi cette option ; natif de Pologne, il est resté polonais. Devenu un cardiologue réputé, il a participé au côté de Solidarnosc à l'émancipation de son pays. Il n'était
pas un cas unique, tous les juifs n'ont pas opté pour l'émigration vers Israël, mais les antisionistes de tout poil ont abondamment utilisé son histoire, créant autour du héros une ambiance
trouble, une gêne qui explique probablement la grande discrétion autour de son décès.
Laissons la boue aux habitants des marécages.Nous sommes pleins d'admiration pour ces gens qui ont touché de si près le risque extrême ; ils sont un merveilleux exemple de résilience.
Ils ont connu le pire, ils ont touché la mort. Le malheur qui aurait dû les tuer les grandit.
Le retour au monde des vivants, ils en font une vie nouvelle, plus réussie.
C'est vrai pour Marek Edelman et c'est vrai pour un grand nombre d'anciens déportés.
Ils sont un véritable antidote à la déprime.
No pasaran ... à la dépression saisonnière.