Ils sont nombreux, le prénom a du succès, et les Alain d'aujourd'hui ont de nombreux référents de qui se recommander.
N'en déplaise aux Alain qui ne seraient pas bretons, notre attention du jour se portera sur Alain Fergent, comte de Quimper, de Rennes, et duc de Bretagne au XIème siècle.
Personnage d'importance bien qu'oublié, il accrocha solidement son duché à l'histoire des royaumes de France et d'Angleterre. Pour ce faire, il se servit intelligemment des mariages. Quand on a ce talent à son époque, avoir des filles à marier est une bonne affaire. Les siennes sont devenues maîtresses de provinces importantes (Normandie, Anjou) et la Bretagne cessa d'être une région lointaine, perdue face à l'océan, pour devenir l'égale des plus grands apanages.
Ces actions en font un grand seigneur mais en quoi serait-il plus sympathique que ses semblables ?
Juste un peu de nostalgie, Alain Fergent fut le dernier duc de Bretagne bretonnant. Ses successeurs jugeront préférable de parler la langue d'oil. Il la connaissait assurément mais sa langue resta celtique.
En ce temps-là, nul ne songeait à contester que Nantes fût en Bretagne.
Celtiques amitiés à tous les Alain.