24 novembre 2009
2
24
/11
/novembre
/2009
23:14
... Vous supposez que je parle d'Albert Camus et vous avez perdu.
Pour défendre le souvenir du cher Albert, il y a des gens plus importants que moi, à commencer par Sarko.
Entre deux enfoncements de porte ouverte et un Nième projet de loi crétino-populiste, il trouverait même un instant pour emmener au glacial Panthéon les restes d'un méridional qui n'en demandait pas tant.
Ce n'est pas mon affaire.
Non, je préfère rappeler le solaire, le lumineux Gérard Philipe ; sa mort en pleine jeunesse a gâché pour ses admiratrices la Ste Catherine de l'année 1959.
Il est bien oublié.
Seul Arte lui a consacré une soirée Thema en diffusant le film de René Clair : "Les grandes manoeuvres".
Ce n'est pas un film sans intérêt mais, puisqu'il faut réduire la carrière de Gérard Philipe à la portion congrue, se contenter d'un seul titre, on aurait pu revoir le magnifique "Cid" ou le lunaire "Prince de Hombourg" du festival d'Avignon. Ces pièces de théâtre ont été filmées.
Arte, la chaîne culturelle, diffuse chaque année un choix des spectacles montrés dans la Cour des Papes ; elle ne disposerait pas dans ses archives des spectacles fondateurs du festival d'Avignon ?
S'agit-il du choix délibéré de ringardiser les classiques au profit de l'éphémère et de l'abscons ?
Être un grand acteur quand on est beau, dire les vers sans affectation ni singeries, c'est trop quelconque ?
Poser de telles questions me classera d'office au nombre des réactionnaires, à moins de passer pour une midinette ?
Tant pis, j'assume.
Une pièce de théâtre doit être jouée.
Si les adeptes de la mode tiennent absolument à célébrer Albert Camus, qu'on nous diffuse son "Caligula"... interprété par Gérard Philipe.
Étonnant que personne ne semble y avoir songé.
Pour défendre le souvenir du cher Albert, il y a des gens plus importants que moi, à commencer par Sarko.
Entre deux enfoncements de porte ouverte et un Nième projet de loi crétino-populiste, il trouverait même un instant pour emmener au glacial Panthéon les restes d'un méridional qui n'en demandait pas tant.
Ce n'est pas mon affaire.
Non, je préfère rappeler le solaire, le lumineux Gérard Philipe ; sa mort en pleine jeunesse a gâché pour ses admiratrices la Ste Catherine de l'année 1959.
Il est bien oublié.
Seul Arte lui a consacré une soirée Thema en diffusant le film de René Clair : "Les grandes manoeuvres".
Ce n'est pas un film sans intérêt mais, puisqu'il faut réduire la carrière de Gérard Philipe à la portion congrue, se contenter d'un seul titre, on aurait pu revoir le magnifique "Cid" ou le lunaire "Prince de Hombourg" du festival d'Avignon. Ces pièces de théâtre ont été filmées.
Arte, la chaîne culturelle, diffuse chaque année un choix des spectacles montrés dans la Cour des Papes ; elle ne disposerait pas dans ses archives des spectacles fondateurs du festival d'Avignon ?
S'agit-il du choix délibéré de ringardiser les classiques au profit de l'éphémère et de l'abscons ?
Être un grand acteur quand on est beau, dire les vers sans affectation ni singeries, c'est trop quelconque ?
Poser de telles questions me classera d'office au nombre des réactionnaires, à moins de passer pour une midinette ?
Tant pis, j'assume.
Une pièce de théâtre doit être jouée.
Si les adeptes de la mode tiennent absolument à célébrer Albert Camus, qu'on nous diffuse son "Caligula"... interprété par Gérard Philipe.
Étonnant que personne ne semble y avoir songé.