Sortez vos mouchoirs et pleurez sur leur sort, les familles aisées ne vont plus faire d'enfants.
Quand on entend les pleureuses des associations familiales, on est en droit de le craindre.
Malheureusement, nous en connaissons tous, des parents qui prennent leurs enfants pour un gagne-pain, du père de famille qui n'a jamais travaillé à la "mère abandonnée" qui refait un enfant chaque fois que le petit dernier atteint l'âge où elle perd ses aides. C'est tellement du gagne-petit que seuls des tout petits revenus peuvent succomber à ces tentations.
Qui peut croire sincèrement que les gros salaires font des enfants pour l'argent ? Laissez-moi rire.
Bien sûr, il vont protester contre la diminution de leur déduction fiscale, c'est de bonne guerre, mais ils feront, de toute façon, les enfants qu'ils veulent élever.
Et, disons le, tant mieux. Pour la réussite des enfants et la paix dans les écoles, il vaut mieux que naissent des familles nombreuses chez les riches que chez les "cas sociaux".
Si les allocations familiales ne sont pas un argument crucial, alors, comment encourager les naissances dans les milieux favorisés ?
Il faut leur faciliter la vie. Les enfants sont aussi des porteurs de contraintes, des synonymes de vie plus difficile. Les fameuses "joies de la maternité" sont, à vrai dire, de remarquables sources d'embêtements.
S'ils ont la chance d'être un peu aisés, les parents ont envie de profiter un peu de la vie.
Au lieu de leur parler gros sous et petits avantages, il vaudrait mieux faciliter leur quotidien.
Les enfants ne doivent pas être un boulet fixé en permanence à leurs géniteurs. Même adorés de leurs parents, ils seront plus libres et plus heureux si leur univers s'ouvre. On se prend à rêver, pour le bonheur des grands et des petits, à des crèches et des garderies ouvertes à toute heure, un monde des enfants à côté de celui des parents.
La vie ne se résume pas à des questions de gros sous et ça tombe bien, l'argent est justement ce qui manque le plus, ces temps-ci.