Les derniers échos suivant des suppositions insistantes, la ministre des affaires étrangères devrait incessamment céder son maroquin.
Elle a bien cherché ce qu'il lui arrive. Les âmes compatissantes ne se précipiteront pas pour la plaindre.
Et pourtant ...
Il traîne comme une odeur de brûlé, celle qui se répand quand saute un fusible.
A moins qu'une information nous ait échappé, nous sommes toujours sous la cinquième république. Ce régime
accorde au président de la république un certain nombre de droits régaliens, des privilèges et priorités qui lui composent un domaine exclusif.
Les affaires étrangères en font partie. C'est le président qui détermine et dirige la politique étrangère. Il en est responsable.
Alors, renvoyer la ministre, c'est congédier un personnel pas vraiment responsable.
On attend que le grand chef tire la leçon des événements.
En cohérence avec les institutions, c'est le président de la République qui doit reconnaître sa responsabilité et démissionner.