28 août, c'est la fête des Augustins. Ils partagent les quelques lignes écrites, hier, pour les Monique. Que leur journée soit bonne.
Hélas, le 28 août, nous n'avons pas le coeur à la fête. C'est l'anniversaire d'un être cher mais il n'est pas là pour qu'on puisse l'embrasser.
Guilad Shalit a 25 ans.
Un garçon de vingt-cinq ans, le plus souvent il fait la fête pour son anniversaire. On lui accorde même le droit à certains excès ; on n'a pas tous les jours 25 ans !
Guilad, lui, est toujours otage et dans quelles conditions ?
Des puissants, amis ou ennemis, pourraient débloquer la situation, au moins se parler, pour trouver un accord qui ouvrirait la cage à l'oiseau. Lui, pauvre otage, il ne peut rien.
Ces décideurs pleins de mauvaise volonté ont tous largement dépassé les 25 ans. Peuvent-ils se revoir à l'âge de Guilad et s'imaginer en prison et sans prévision de sortie ? Leur mémoire est sélective.
Sa famille et ses amis, comme il convient, manifestent leur attachement et l'espoir de son retour.
C'est vers eux, aujourd'hui, que va notre solidarité.