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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 23:07
Entre le gasoil qui grimpe, les mouvements sociaux qui  vont avec, et l'Europe suspendue à un reférendum irlandais, une info est passée presque inaperçue :

Grande-Bretagne : Désormais, la police pourra détenir jusqu'à six semaines des individus soupçonnés de terrorisme, sans qu'aucune accusation ne soit prononcée. Cette proposition en faveur d'un durcissement de la législation antiterroriste a été approuvée par 315 parlementaires contre 306.


Dire que c'est à ce pays qu'on doit l'habeas corpus ...!
En vertu de quoi, la première obligation pour la justice dans un état de droit, c'est de faire savoir aux accusés ce qui leur est reproché.

Six semaines de prison sans accusation formulée ... d
écidément, la peur fait  tomber bien bas.

Tiens, pour échapper à ces miasmes délétères, on irait bien se réfugier aux îles d'Aran ...
Au grand air.
Si c'est oui, on y fera la fête. Si c'est non, on s'y consolera.
 Les Français sont trop mal placés pour faire la leçon aux Irlandais.

Mea culpa ! Avant de faire la leçon à la terre entière, je dois balayer devant ma porte. J'ai cité un article sans nommer mes sources. C'est un grave manquement à la déontologie.
Le petit morceau d'article que j'ai copié sur mon blog était dans la page internet d'"Israël Infos"
On peut s'étonner de trouver des nouvelles concernant un voisin européen dans un journal du proche-orient, avant de les lire dans notre presse. Quand on réfléchit à ce que sont devenus nos journaux, même "Le Monde", on voit l'abîme qu'ils ont à remonter.

S'il est un pays menacé par le terrorisme, c'est bien Israël. Pourtant on n'y trouve pas de Guantanamo et autres détentions clandestines.
- Je me rappelle un reportage bluffant, réalisé par Arte (pourtant peu suspecte de sympathies pro-israéliennes) sur la prison en Israël ... De quoi faire baver nos taulards français ! On voyait les prisonniers faire des études, débattre en groupes, et Marwan Barghouti donner carrément des conférences de presse.-
On peut dire ce qu'on veut de la politique israélienne mais il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre qu'on est en présence d'une authentique démocratie.
 Être en prison, c'est être privé de sa liberté d'aller et venir, ce n'est pas perdre tous ses droits.
Les états fondateurs des droits de l'homme feraient bien de se remettre en question à la lumière des leçons données par une démocratie qui ne baisse pas les bras et ne perd pas sa dignité face au danger.
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 23:00

 Nous sommes donc à l'époque féodale . L'Eglise a pris la direction des affaires, c'est un "état dans l'état" mais elle a besoin des nobles qui sont toujours les maîtres de la force armée.  Elle rend sa justice mais c'est le bras séculier qui fait exécuter les peines. Nobles et clercs sont condamnés à s'entendre.
De la société d'ordres, il reste trop souvent une image rigide, cloisonnée, celle des temps modernes. La société médiévale est bien plus ouverte ; des passerelles existent encore entre les ordres, elles ne se fermeront qu'au quatorzième siècle dans la crispation de la crise économique et de la Mort Noire.
En attendant, un jeune paysan, même un serf, peut, en se faisant moine, espérer faire carrière dans l'Eglise ; témoin : Sylvestre II, le pape de l'an 1000.
 Les voeux perpétuels n'existent pas. Un garçon ou une fille noble peut intégrer une abbaye en restant à la dispostion de sa famille ; il en sortira si d'autres projets le rappellent. Pour illustrer ce mécanisme, les chroniques gardent le souvenir de la très attachante Mathilde d'Anjou.
Dès l'enfance, cette fille du comte d'Anjou manifeste une attirance très forte pour la vie religieuse ; elle entre à l'abbaye de Fontevraud où elle reçoit une solide instruction.  Appréciée par ses compagnes pour son intelligence et ses qualités humaines, on lui prévoit un bel avenir, pourquoi-pas abbesse ? La dignité serait conforme à son rang, l'abbesse de Fontevraud est comme l'abbé de Cluny un des plus hauts dignitaires de la chrétienté.
C'est méconnaître les priorités en vigueur dans sa famille. Le comte d'Anjou est en pourparlers avec son voisin Henri Beauclerc, duc de Normandie et roi d'Angleterre. D'habitude, on matérialise la réussite de telles négociations par un mariage.
 Tout naturellement, Mathilde est priée de quitter Fontevraud pour épouser Guillaume Aethelred, l'héritier d'Henry 1er. Elle s'exécute ; mais avait-elle les moyens de refuser ?
 Le mariage est célébré, adieu la vie religieuse, bonjour la cour d'Angleterre.
 Hélas, l'union sera de courte durée ; devenue veuve, Mathilde réintègre son monastère. Elle finira, comme prévu, abbesse de Fontevraud. 
- Intermède : Les malheurs de Mathilde ont marqué l'histoire d'Angleterre. 

Nous allons nous écarter brièvement de notre sujet, les relations de l'Eglise avec le pouvoir, mais il est difficile de ne pas évoquer  l'anecdote, c'est trop tentant.
Au XXIème siècle encore,  la famille royale britannique perpétue certaines traditions, parmi lesquelles l'interdiction de faire voyager ensemble deux générations d'héritiers du trône. Lady Diana, en son temps, avait déclenché le scandale en s'envolant pour l'Inde avec son mari et ses enfants ; dans le respect de la tradition, les enfants auraient dû voyager sur un autre vol.
Un tel usage peut étonner mais il remonte au traumatisme de l'an 1120 : le naufrage de la Blanche Nef.
Rappelons-nous que le duc de Normandie est en même temps roi d'Angleterre ;  la noblesse tient des domaines des deux côtés de la Manche ; beaucoup d'actes de la vie féodale nécessitent la présence physique du seigneur, donc le roi et la noblesse effectuent d'incessantes traversées d'une rive à l'autre.
Le 25 novembre 1120, Henry et la fine fleur de la noblesse anglo-normande regagnent l'Angleterre après des festivités en Normandie.
Ils embarquent à Barfleur, sur deux bateaux, le "Tigre" et la "Blanche Nef".
 Les jeunes ont fait la fête ; ils ont beaucoup bu et prévoient de continuer pendant la traversée.
Mathilde, encore imprégnée de ses années de couvent, préfère échapper à la beuverie,  elle rejoint ses beaux-parents et les personnes d'âge mûr sur le "Tigre" et  la jeunesse monte à bord de la "Blanche Nef" avec force barriques. Ils sont rapidement ivres-morts et, pour s'amuser, ils enivrent l'équipage ; le pilote est expérimenté mais l'effet de l'alcool peut faire craindre le pire qui se produit sans attendre.
A la sortie de Barfleur, la "Blanche Nef" s'encastre sur des récifs ; il fait nuit ; à bord du "Tigre" on n'a rien entendu. On repêchera un seul rescapé : un boucher protégé par sa veste de cuir.
L'aristocratie anglo-normande a perdu toute sa jeunesse. A compter de ce jour, Henri Beauclerc devient "le roi qui ne sourit jamais".

Le royaume anglo-normand, puis la famille royale britannique resteront durablement marqués par la catastrophe, jamais on ne fait voyager ensemble deux héritiers du trône quelle que soit leur place dans l'ordre de succession.

Le bref intermède ayant trouvé sa fin tragique, Mathilde (dont le mariage n'a peut-être même pas été consommé) fait en sens inverse la traversée entre deux ordres et retrouve  son abbaye.

Le destin des enfants d'Henry 1er ne trouve pas  sa fin ici. Il se développera d'une manière aussi brillante qu'inattendue.

Des enfants royaux, il ne reste plus que la fille ainée, également prénommée Mathilde. Mariée à l'empereur germanique, elle perd son mari et, sans enfant, se retrouve sur le "marché" des unions politiquement importantes. Constant dans ses alliances angevines (lorsque le souverain anglo-normand est en Angleterre, il vaut mieux pour lui que la paix règne avec les voisins de la Normandie), Henry s'empresse de remarier celle que tout le monde appelle "l'impératrice" avec le dernier survivant des fils de la maison d'Anjou : Geoffroy le Bel.

On l'imagine facilement, l'amour n'est pas la priorité dans une telle union : la mariée est nettement plus âgée que son époux et elle est réputé pour son mauvais caractère.
 Aucun problème, une solide communauté d'intérêts est sans doute préférable à la passion, ce couple aura un fils.
C'est Henry II, le fondateur du royaume Plantagenêt, la gloire au dernier acte d'une tragédie.

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:00

  Une alarme : le volume des dépassements d'honoraires médicaux a augmenté de plus de 40% en dix ans.
Quelques raretés mises à part, les fameux dépassements restent à la charge du patient, même avec une complémentaire santé, ce qui relativise grandement la réputation d'universalité de notre protection sociale.
Un tri par activité montre une tendance certaine aux dépassements chez les spécialistes pendant que les généralistes ont plutôt l'habitude de rester dans les tarifs encadrés.
Pour affiner le renseignement, voyons la géographie : il apparaît que les zones de bas salaires sont moins touchées par l'inflation des tarifs mais que, parallèlement, le manque de médecins s'y fait sentir.
Résumé : soyons réalistes, la médecine est un commerce, ou plutôt, un artisanat qui obéit comme les autres aux lois de l'offre et la demande.
Un jeune médecin trouve logiquement avantage à se spécialiser et s'installer dans une région à fort pouvoir d'achat ; sans travailler plus, il gagnera plus ( n'en déplaise à Sarko !) Par dessus le marché, il aura  la chance  de supporter  moins  de  patients  peu  décoratifs,  genre  CMU ;  son cabinet  attirera d'autant  plus les clients BCBG... s'il résiste à la concurrence. Ces beaux quartiers attirent le médecin comme le miel attire les mouches, il faut partager la galette. Quand  les clients se font rares, pour faire son chiffre on augmente ses prix ; c'est le cercle vicieux, on devient parfois un smicard de la médecine.
A l'autre extême, le généraliste en région difficile.  Il travaille au tarif sécu ; des clients, il en a. Les soirées-visites succèdent aux journées-consultations, avec
, en prime, toute la paperasserie à gérer et trop souvent un boulot d'assistante sociale bénévole.
Il faudrait alléger ce poids en le partageant, mais les volontaires ne se bousculent pas ; ils préfèrent le miroir aux alouettes des quartiers chics.
Et puis, les études de médecine ne donnent pas le sens du collectif. Ils ont appris à être les meilleurs, pas à partager. Lorsqu'une "maison médicale" se crée, regroupant plusieurs médecins, il s'agit très souvent d'activités juxtaposées mais séparées. Ils ont tous les mêmes horaires.  Les maisons médicales ne soulagent pas l'encombrement des urgences hospitalières.

Mais la raison principale de ce véritable embouteillage des urgences n'est pas là. Il pose d'autres questions plus inconfortables.

Une observation fréquente : "à l'hôpital, les urgences sont encombrées par des gens qui pourraient aller chez leur médecin". On se perd dans un flot de remarques sur l'inconséquence ou le sans-gène des usagers : "pourquoi tiennent-ils à faire la queue pour de la "bobologie" ou, très souvent, un problème qui date de plusieurs jours et ne relève donc pas de l'urgence ?"

La réponse est tristement logique : le patient qui veut s'épargner la dépense, ou qui, simplement, n'a pas les moyens, atterrit aux urgences. L'hôpital reste le dernier recours, la seule garantie d'un service public de la santé.

On nous abreuve régulièrement d'autosatisfaction franchouillarde ; notre protection sociale est meilleure que toutes les autres. Ce n'est pas de l'affirmer avec force qui nous empêchera de relever ce qui fâche.

Comment, dans un pays obsédé par l'égalité, peut-on supporter la juxtaposition d'une médecine de qualité dans les CHU et les grands labos de recherche et la désorganisation coûteuse et antisociale de la médecine ordinaire telle qu'on la vit au quotidien ?

Certes, la solution passerait forcément par une refonte de  la protection sociale,  mais on ratera le coche si on s'arrête à un plan comptable en oubliant de réorganiser les professions médicales.

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 09:15

Le monde politique, de gauche à droite, désapprouve le TGI de Lille, sauf Rachida Dati, tiens, tiens ...
C'est une femme ; on pourrait s'étonner qu'elle réagisse de cette manière, d'autant qu'elle ne brille pas généralement par ses égards envers ses administrés, les juges.
Alors, "Qu'est-ce qui lui a pris ?"
Dans quel recoin de son esprit est-elle allée puiser sa réaction ?
Plus de questions que de réponses, mais on se risquerait bien à voir la femme qui a réussi mais qui est rattrappée par son milieu d'origine. Malgré les apparences, ce serait toujours la gamine d'une famille musulmane, convaincue par son éducation que la virginité des filles est une vertu primordiale.
 Ce n'est qu'une interprétation.
Tous les musulmans ne partagent pas son point de vue, c'est qu'on nage en pleine confusion entre religion et tradition.
Toutes ces exigences barbares imposées aux femmes, et uniquement à elles, du voile aux crimes d'honneur en passant par la virginité des filles, ne sont pas imposées par des textes sacrés mais par des traditions archaïques très antérieures à l'islam.
Si on accepte cette confusion au nom de la nécessaire liberté religieuse, nous glisserons d'un renoncement à l'autre, nous accepterons la charia et ce sera la fin de la laïcité.
Il est grand temps de réagir, nous vivons dans une société qui n'a eu de cesse de mettre au pas les cathos, nous n'allons pas accepter des autres religions ce que nous aurions rejeté des curés.
Qu'on se le tienne pour dit !

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 21:06
Un mariage annulé car l'épouse avait menti sur sa virginité...
Où cela se passe-t'il ? En Afghanistan, au Yemen ?
Certes non,... seulement à Lille !
On a beau contempler le calendrier ; non, on n'est pas le 1er avril, d'ailleurs, la farce n'est pas drôle.
Voici la relation des faits :

"Le tribunal de grande instance de Lille a annulé en avril un mariage, entre musulmans, "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe car celle-ci avait menti sur sa virginité, une décision qui suscite de vives réactions dans le monde politique et associatif.

Alors que sa fiancée lui avait affirmé qu'elle était chaste, une valeur essentielle pour lui, l'homme avait découvert le soir de leurs noces, le 8 juillet 2006, qu'elle ne l'était pas ....

Le mari, un ingénieur d'une trentaine d'années, avait décidé dès le lendemain de se séparer de son épouse et l'avait assignée en justice le 26 juillet 2006.

"On aurait pu faire un divorce par consentement mutuel (...) J'ai opté pour la procédure de +nullité relative+ car c'est celle qui correspond le mieux" à la situation, a déclaré à l'AFP l'avocat du mari, Me Xavier Labbée.

"Le divorce sanctionne un manquement aux obligations issues du mariage comme l'infidélité. Ici, il y a un vice dès le départ", a-t-il expliqué.

Le tribunal a annulé l'union, estimant que l'époux l'avait conclue "sous l'empire d'une erreur objective" qui "était déterminante dans son consentement". Le jugement est "parfaitement logique". 

  On sera toujours étonné qu'un homme ( à part Fourniret ) puisse accorder autant d'importance à un petit bout de membrane qu'un rien peut arracher.
On peut aussi trouver bien imprudente la pauvre mariée ; puisqu'elle était décidée à épouser ce triste sire, il fallait se faire reconstruire un hymen, c'est un geste très courant qui a le mérite de faire vivre une foule de petites mains. Une fois rafistolée, il fallait mentir, se rappeler que plus un homme insiste pour entendre la vérité, plus il désire, en réalité, être rassuré. C'est la seule fonction de ces simagrées autour de la virginité.
Mais tout cela n'a pas vraiment d'importance, c'est leur vie privée, après tout.

Ce qui soulève les réactions et notre indignation, c'est qu'un magistrat de la République ait jugé bon d'épouser la lubie du mari. Que deviennent les droits humains et la laïcité ? N'est-ce pas le travail du juge de les représenter et les défendre ?
S'aligner sur la charia, est-ce dire le droit en France ?
Doit-on y voir une espèce de solidarité entre mâles ?
Est-ce la conséquence de l'intimidation, la peur des menaces ?
Peut-être seulement un effet de l'amalgame pernicieux propagé par une certaine catégorie de prétendus antiracistes.  Leur discours inverse toutes les valeurs républicaines, il les remplace par la mauvaise conscience. 
Soyons fermes sur les principes, on n'a aucune raison de culpabiliser. L'acceptation des cultures différentes ne signifie pas que tout se vaut.
Plutôt la guerre avec tous les religieux que tolérer l'abaissement des femmes. Elles comptent sur nous.

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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 08:44

 

 J'ai reçu une lettre (oui, le courier par la poste, ça existe encore !) de Richard SABBAN, le président de MACCABI-INTER.
Comme il n'est pas raccordé à Internet, je fais volontiers le relai. 
Vous pouvez lui répondre par courrier mais vous pouvez aussi utiliser ce blog qui "vous ouvre les bras". 

Association MACCABI-INTER

Maison des Associations

1, Avenue François Mauriac

94000 CRETEIL

                                                                                                         Paris, le 24 mai 2008-05-26

 

        Cela fait donc soixante ans qu’Israël est réapparu comme état au cœur des nations du monde.

Comme vous le constatez, cette renaissance d’une nation juive, dans les temps modernes, tient quelque-peu du miracle.

Le sionisme dont Theodor Herzl fut le théoricien visionnaire est toujours présent, aujourd’hui, comme mouvement d’émancipation du peuple juif et constitue un choix, un espoir et une promesse pour tout Juif tenté de mettre fin à un exil millénaire.

        Tous les médias, journaux, magazines, revues, radios, télévisions, cinéma, littérature, font état abondamment de cette renaissance, terme qu’il faudrait préférer à celui de « création » de l’Etat Juif (certains préfèrent parler de l’Etat des Juifs …)

         Ceux qui n’ont pas compris et admis la légitimité de ce mouvement de libération juif ( y compris parmi les Juifs ) sont tout simplement, ou malhonnêtes ou animés de la haine de soi.

Ce n’est pas notre cas, nous nous référons aux « maccabim », combattants juifs de la résistance et de la liberté.

         Cela dit, je souhaiterais que vous puissiez prendre position sur la question d’Israël et du sionisme.

         Ecrivez-nous à ce sujet.

                                     Merci de vos réponses.

                                                                                              

                                                                                                     Richard SABBAN

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 08:32

Karsenty relaxé
Nouveau rebondissement dans l’affaire de «la mort du petit Mohammed al-Dura», cet enfant palestinien devenu le «symbole de l’Intifada» dont France 2 a diffusé, le 30 septembre 2000, les images de l’agonie, qualifiées de «faux reportage», de «supercherie» et «d’imposture médiatique» par l’animateur du site Internet Media-Ratings, Philippe Karsenty.

Poursuivi en diffamation par la chaîne de télévision française et Charles Enderlin, son correspondant à Jérusalem, Philippe Karsenty, condamné en première instance, au mois d'octobre 2006, à 1000 euros d'amende, a été relaxé, mercredi 21 mai, par la 11ème chambre de la Cour d’appel de Paris.

Celle-ci a fait apparaître un doute sur l’authenticité des documents, tournés par un cameraman palestinien avant de faire le tour du monde entier, qui montrent Mohammed al-Dura, douze ans, fauché par une rafale d’arme automatique dans les bras de son père, au cours d’un accrochage entre Tsahal et des miliciens palestiniens.

Selon le journaliste Charles Enderlin, il s’agissait de balles tirées depuis une position israélienne.

La cour a toutefois considéré, après le visionnage des dix huit minutes de rushes, que rien ne permet d’écarter les avis professionnels concluant au «trucage» dont Karsenty, que les juges estiment légitimé à exercer son «droit à la critique», n’a néanmoins pas fourni la preuve.

Dans un communiqué, France 2 a fait part de sa décision de se pourvoir en cassation.

Pourquoi reparler de cette affaire ?
Parce qu'elle a été à l'origine d'une suractivation de l'intifada et donc, de morts supplémentaires. Le massacre d'un enfant : un outil de choix pour la propagande. Charles Enderlin, pourtant un grand professionnel, a probablement été abusé par des images de fabrication palestinienne.
 Le problème, c'est qu'il n'a pas voulu se déjuger, reconnaître qu'après tout, même un journaliste chevronné peut se faire avoir. 
Il y a des entêtements  lourds de conséquences.
Reporters sans frontières nous alerte avec raison sur le sort des journalistes victimes un peu partout dans le monde. Qui nous fera le décompte des morts provoqués par des médias manipulés? 


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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 22:50
 Une trouvaille de Didier :

"J'ai trouvé ça :

Une machine à faire des discours vides de sens. Il suffit de cliquer sur le mot "pipotron" pour que cela génère des phrases qui semblent sorties de la tête d'un énarque."

A essayer, très amusant.
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 08:45

Une petite nouvelle pêchée dans la presse israélienne :

Demaniuk expulsé des Etats Unis.
Soupçonné avoir été "Yvan le terrible" ayant sévi dans le camp de concentration de Treblinka, il avait été jugé en 1987 en Israel, et d'abord condamné puis relâché en appel, faute de preuves suffisantes. En 2002, il avait perdu sa nationalité américaine, après qu'un tribunal ait établi qu'il avait servi de gardien dans trois camps différents en Pologne et en Allemagne, durant la Seconde guerre mondiale. Selon le jugement définitif de la Cour suprême des Etats-unis prononcé lundi, Demaniuk, âgé de 88 ans, sera expulsé vers l'Ukraine, son pays natal.

Il n'a pas de bile à se faire, l'ancien hiwi même pas repenti, l'antisémitisme est toujours florissant en Ukraine. Non seulement, il ne sera pas inquiété mais il peut être certain que ses vieux jours seront protégés.
Son principal argument a toujours été l'absence de témoins directs, de survivants le reconnaissant formellement. De qui se moque-t'on ?
Pour mémoire, Treblinka n'était pas un camp de concentration mais un centre d'extermination voué, en particulier, à la liquidation du ghetto de Varsovie.
S'étonner qu'il n'y ait pas de survivants pour en témoigner, c'est comme exiger qu'une éventrée vienne reconnaître Jack l'éventreur.
Dans cette affaire, la justice israélienne a prouvé qu'elle était démocratique, elle a garanti les droits de l'accusé ... mais la mémoire souffre.

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 09:33

Est-ce un effet de l'âge ?  Probablement ...
Etablir une liste de  nos héros, de celles et ceux que nous admirons, ressemble de plus en plus à la rubrique nécrologique d'un quotidien.
Eh bien, assumons, encore une fois, allons pour la nécro.
Iréna Sandler vient de mourir.  Beaucoup l'ont oubliée, ou, plus bêtement, n'ont jamais connu son existence. 
Pourtant, nombreux sont les rescapés qui lui doivent la vie.
Elle a sauvé des enfants en les extirpant de l'enfer dont il était prévu qu'aucun n'échappe : le ghetto de Varsovie.
Aujourd'hui, ils sont nombreux les amateurs d'actualité originale qui se lassent des Justes parmi les Justes.
 Ils renaclent à redire leur héroïsme. Ils y voient d'abord la répétition qui fatigue.
Faut-il que le temps accorde aux ennemis de l'humanité la victoire que des héros leur ont interdite ?
Non, la mémoire n'est pas un travail de collectionneur ou de gardien de musée.
En rappelant le souvenir de ce qui fut , nous disons d'abord que le péril est toujours là ; "
il est toujours fécond le ventre de la bête immonde".
Les Justes ne sont pas des pièces de musée.
Ils nous appellent toujours à la vigilance.

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