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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 09:51
Ouf !
Les
surpayés incapables  se sont plantés. Nous allons pouvoir respirer un peu.

Vous avez certainement remarqué : tous les ans, à partir de Roland Garros et sa petite baballe, jusqu'à la fin du tour des drogués, on est saturé de prétendu sport. Cette année, en plus, il y aura les JO. Triste année en perspective.
Qu'on éprouve du plaisir à faire du sport, pourquoi pas ?
Mais le spectacle sportif, c'est d'un ennui abyssal pour les non adeptes. Les amateurs de foot se moquent complètement du tennis et réciproquement. Ceux qui ne sont les afficionados d'aucun sport doivent en subir la totalité sans broncher.
A part une guerre nucléaire, on ne voit pas ce qui pourrait leur ravir la une.
Il parait qu'il y a plein de chaines de TV dédiées au sport ; que les amateurs les regardent et laissent la paix aux autres. Logique, non ?
Trop simple.
Le soit-disant sport médiatique est, avant tout, une pompe à fric.  Pour engranger beaucoup de pub, il faut une audience importante, donc les chaines généralistes.
Et voilà pourquoi vous avez le droit de vous emmerder !
Heureusement, le succès publicitaire est chauvin, il faut la présence des Français.
Ils disparaissent de la compétition, c'est la paix.

A bas les champions ! Vive les nuls !
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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 09:15

Le monde politique, de gauche à droite, désapprouve le TGI de Lille, sauf Rachida Dati, tiens, tiens ...
C'est une femme ; on pourrait s'étonner qu'elle réagisse de cette manière, d'autant qu'elle ne brille pas généralement par ses égards envers ses administrés, les juges.
Alors, "Qu'est-ce qui lui a pris ?"
Dans quel recoin de son esprit est-elle allée puiser sa réaction ?
Plus de questions que de réponses, mais on se risquerait bien à voir la femme qui a réussi mais qui est rattrappée par son milieu d'origine. Malgré les apparences, ce serait toujours la gamine d'une famille musulmane, convaincue par son éducation que la virginité des filles est une vertu primordiale.
 Ce n'est qu'une interprétation.
Tous les musulmans ne partagent pas son point de vue, c'est qu'on nage en pleine confusion entre religion et tradition.
Toutes ces exigences barbares imposées aux femmes, et uniquement à elles, du voile aux crimes d'honneur en passant par la virginité des filles, ne sont pas imposées par des textes sacrés mais par des traditions archaïques très antérieures à l'islam.
Si on accepte cette confusion au nom de la nécessaire liberté religieuse, nous glisserons d'un renoncement à l'autre, nous accepterons la charia et ce sera la fin de la laïcité.
Il est grand temps de réagir, nous vivons dans une société qui n'a eu de cesse de mettre au pas les cathos, nous n'allons pas accepter des autres religions ce que nous aurions rejeté des curés.
Qu'on se le tienne pour dit !

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 21:06
Un mariage annulé car l'épouse avait menti sur sa virginité...
Où cela se passe-t'il ? En Afghanistan, au Yemen ?
Certes non,... seulement à Lille !
On a beau contempler le calendrier ; non, on n'est pas le 1er avril, d'ailleurs, la farce n'est pas drôle.
Voici la relation des faits :

"Le tribunal de grande instance de Lille a annulé en avril un mariage, entre musulmans, "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe car celle-ci avait menti sur sa virginité, une décision qui suscite de vives réactions dans le monde politique et associatif.

Alors que sa fiancée lui avait affirmé qu'elle était chaste, une valeur essentielle pour lui, l'homme avait découvert le soir de leurs noces, le 8 juillet 2006, qu'elle ne l'était pas ....

Le mari, un ingénieur d'une trentaine d'années, avait décidé dès le lendemain de se séparer de son épouse et l'avait assignée en justice le 26 juillet 2006.

"On aurait pu faire un divorce par consentement mutuel (...) J'ai opté pour la procédure de +nullité relative+ car c'est celle qui correspond le mieux" à la situation, a déclaré à l'AFP l'avocat du mari, Me Xavier Labbée.

"Le divorce sanctionne un manquement aux obligations issues du mariage comme l'infidélité. Ici, il y a un vice dès le départ", a-t-il expliqué.

Le tribunal a annulé l'union, estimant que l'époux l'avait conclue "sous l'empire d'une erreur objective" qui "était déterminante dans son consentement". Le jugement est "parfaitement logique". 

  On sera toujours étonné qu'un homme ( à part Fourniret ) puisse accorder autant d'importance à un petit bout de membrane qu'un rien peut arracher.
On peut aussi trouver bien imprudente la pauvre mariée ; puisqu'elle était décidée à épouser ce triste sire, il fallait se faire reconstruire un hymen, c'est un geste très courant qui a le mérite de faire vivre une foule de petites mains. Une fois rafistolée, il fallait mentir, se rappeler que plus un homme insiste pour entendre la vérité, plus il désire, en réalité, être rassuré. C'est la seule fonction de ces simagrées autour de la virginité.
Mais tout cela n'a pas vraiment d'importance, c'est leur vie privée, après tout.

Ce qui soulève les réactions et notre indignation, c'est qu'un magistrat de la République ait jugé bon d'épouser la lubie du mari. Que deviennent les droits humains et la laïcité ? N'est-ce pas le travail du juge de les représenter et les défendre ?
S'aligner sur la charia, est-ce dire le droit en France ?
Doit-on y voir une espèce de solidarité entre mâles ?
Est-ce la conséquence de l'intimidation, la peur des menaces ?
Peut-être seulement un effet de l'amalgame pernicieux propagé par une certaine catégorie de prétendus antiracistes.  Leur discours inverse toutes les valeurs républicaines, il les remplace par la mauvaise conscience. 
Soyons fermes sur les principes, on n'a aucune raison de culpabiliser. L'acceptation des cultures différentes ne signifie pas que tout se vaut.
Plutôt la guerre avec tous les religieux que tolérer l'abaissement des femmes. Elles comptent sur nous.

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 08:32

Karsenty relaxé
Nouveau rebondissement dans l’affaire de «la mort du petit Mohammed al-Dura», cet enfant palestinien devenu le «symbole de l’Intifada» dont France 2 a diffusé, le 30 septembre 2000, les images de l’agonie, qualifiées de «faux reportage», de «supercherie» et «d’imposture médiatique» par l’animateur du site Internet Media-Ratings, Philippe Karsenty.

Poursuivi en diffamation par la chaîne de télévision française et Charles Enderlin, son correspondant à Jérusalem, Philippe Karsenty, condamné en première instance, au mois d'octobre 2006, à 1000 euros d'amende, a été relaxé, mercredi 21 mai, par la 11ème chambre de la Cour d’appel de Paris.

Celle-ci a fait apparaître un doute sur l’authenticité des documents, tournés par un cameraman palestinien avant de faire le tour du monde entier, qui montrent Mohammed al-Dura, douze ans, fauché par une rafale d’arme automatique dans les bras de son père, au cours d’un accrochage entre Tsahal et des miliciens palestiniens.

Selon le journaliste Charles Enderlin, il s’agissait de balles tirées depuis une position israélienne.

La cour a toutefois considéré, après le visionnage des dix huit minutes de rushes, que rien ne permet d’écarter les avis professionnels concluant au «trucage» dont Karsenty, que les juges estiment légitimé à exercer son «droit à la critique», n’a néanmoins pas fourni la preuve.

Dans un communiqué, France 2 a fait part de sa décision de se pourvoir en cassation.

Pourquoi reparler de cette affaire ?
Parce qu'elle a été à l'origine d'une suractivation de l'intifada et donc, de morts supplémentaires. Le massacre d'un enfant : un outil de choix pour la propagande. Charles Enderlin, pourtant un grand professionnel, a probablement été abusé par des images de fabrication palestinienne.
 Le problème, c'est qu'il n'a pas voulu se déjuger, reconnaître qu'après tout, même un journaliste chevronné peut se faire avoir. 
Il y a des entêtements  lourds de conséquences.
Reporters sans frontières nous alerte avec raison sur le sort des journalistes victimes un peu partout dans le monde. Qui nous fera le décompte des morts provoqués par des médias manipulés? 


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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 22:25

Le chasseur qui a tué l'ourse Cannelle a été acquitté.
Donc, pour la justice qui est sensée dire la loi, on a le droit de tuer des espèces protégées.
A quoi cela sert-il donc que des espèces soient légalement protégées ?
Les gens ordinaires s'attirent des ennuis s'ils viennent à les tuer, même accidentellement . Les seuls à qui la loi ne s'applique pas sont les chasseurs ... à croire que les juges et les autorités, en général, en ont peur.
A vrai dire, on a toutes les raisons d'invoquer cette explication.
Je ne vais pas ouvrir ici une controverse sur la nécessité de protéger telle ou telle espèce ; il existe des sites spécialisés tenus par des gens compétents sur ces questions.
Mais nous, les promeneurs, sommes victimes des mêmes chasseurs.
A peine descendus de leurs 4X4 assourdissants, ils ont la gachette si facile qu'aucune personne sensée n'oserait prendre le risque de se promener dans les champs ou les bois à la saison de la chasse, sous peine de finir comme Cannelle.
A quel titre des gens qui sont une partie de plus en plus infime de la population s'accordent le droit de priver de campagne la grande majorité de leur concitoyens ?
Ils veulent chasser ? C'est leur droit de le faire ... chez eux.
Les fumeurs n'ont pas le droit d'intoxiquer les non-fumeurs ; on les enferme volontiers dans des fumoirs clos et réservés à cet usage exclusif. Pourquoi les chasseurs qui représentent un vrai danger pour la vie des autres ne seraient-ils pas contraints d'exercer leur activité dans des territoires clôturés et leur appartenant ?
Nous pourrions enfin retouver les couleurs des bois en automne, chercher des noisettes ou des champignons, promener son chien et laisser courir ses chats sans risquer une volée de plombs.
Et puis, si on chasse moins, on trouvera moins de fusils dans les maisons. On évitera ainsi un bon nombre d'accidents et de navrantes affaires d'autodéfense.
Gardons le souvenir ému de l'ourse Cannelle et notre solidarité fraternelle en face des gros cons.

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 08:43

Il faut rendre justice aux athlètes.
 Même si leurs mollets sont plus entrainés que leur cerveau, ils savent lire.
Ils sont allés rechercher dans la charte olympique un slogan qu'ils espéraient porter en badge : "pour un monde meilleur". Tout fiers de leur trouvaille, ils étaient certains de rassembler les bonnes volontés.
Ils avaient résolu de montrer aux vilains Chinois qu'il fallait être gentil avec tout le monde ; leur potion à l'eau tiède  n'avait rien de subversif.
C'était compter sans le CIO.
Silence dans les rangs, ceux qui se marrent seront privés de jeux ! ... ça vaudrait le coup de les prendre au mot.
Perdez vos illusions; la chance de gagner une médaille en chocolat tous les 4 ans, c'est quand même plus important que les Droits de l'Homme et autres billevesées.
Ils vont aller en rang à la soupe, comme prévu.
Ils ne font jamais que suivre la voie du père fondateur, Pierre de Coubertin.
C'était un aristo raciste, colonialiste et misogyne. Il était dans les meilleurs termes avec Hitler et admirateur de l'organisation des Jeux de 1936.
C'était, pour son époque, un as de la communication ; il a donc réussi à faire passer son inféodation aux puissants et sa condescendance vis à vis du commun des mortels pour la neutralité de l'esprit olympique.
 Las ! Il n'a pas évité une grosse tache sur son image de marque, lorsqu'Hitler a entrepris des grandes manoeuvres auprès du comité Nobel pour lui faire décerner le Nobel de la paix. Heureusement, le jury n'a pas cédé aux pressions. Coubertin est mort l'année suivante sans avoir reçu le trophée. Bien fait !
Mais son esprit lui a survécu : c'est l'art de faire croire que tous les problèmes du monde s'arrêtent à la porte des vestiaires.
Pourtant la misère et les guerres seront les mêmes après les Jeux qu'avant.
 Les athlètes n'auront eu qu'une fonction : pour un temps, détourner les foules de la réalité dans l'intérêt des exploiteurs et des dictateurs.
Pouvions nous réellement attendre autre chose de l'organisateur de spectacles appelé CIO ?
Si l'histoire ne se répète pas, elle bégaie. Nous n'aurons peut-être plus "panem" mais il nous restera "circenses".

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 10:23

Parmi les fables les plus colportées par les tenants d'une "autre médecine" ( en fait : le retour aux médecins de Molière et aux saints guérisseurs, en attendant les chamans et les sorcières), revient régulièrement une interprétation, à mon avis, abusive des travaux déjà anciens du Dr Catherine Kousmine. Pour mémoire, C. Kousmine est l'inventeur de tout un système diététique destiné à procurer aux gens une meilleure santé. 
Il y a maintenant une trentaine d'années, j'ai eu l'occasion de m'y intéresser dans le cadre d'une formation en ce que nous appelions à l'époque "hygiène alimentaire" et que l'usage actuel préfère appeler "diététique". Depuis ce temps-là, j'ai dormi ; donc, craignant d'avoir oublié, j'ai repris mes archives pour réactiver mes connaissances.
Désolée, mais je ne vois pas ce qui pourrait faire du régime Kousmine un traitement de la SEP.
Il s'agit de conseils diététiques souvent très judicieux. Elle a mis le doigt sur les dangers de l'excès des produits animaux dans l'alimentation. Aujourd'hui, c'est un lieu commun mais, dans un temps qui n'était pas encore très éloigné des grandes pénuries dues à la guerre, les consommateurs euphoriques découvraient les charmes vicieux de la pléthore. Le régime Kousmine a remis les choses en place, c'est le charme des produits bruts, des céréales complètes et des huiles vierges.
Les recettes préconisées pour apprêter ces denrées sont bien loin de la gastronomie ; en général, on abandonne rapidement car on trouve cette cuisine inmangeable mais on peut améliorer ça en gardant les mêmes principes et en faisant un effort de créativité culinaire.
Le plus étonnant reste le paquet de croyances qui se sont agrégées autour de ce régime alimentaire.
C'est un code diététique, rien de plus. On peut certainement en tirer profit pour entretenir sa santé si elle est bonne au départ. On est dans le domaine de la prévention, avant la maladie.
Lorsque la maladie est installée, que vous consommiez de l'épautre complet arrosé d'huile vierge de colza ne vous ramènera jamais en arrière.
Pour réparer les dégats existants, ne perdons pas notre temps dans des divagations poétiques. 
Rien n'est parfait. Pourquoi les médecins échapperaient-ils à la règle ?
Mais ils sont les seuls à nous apporter des projets d'avenir et des propositions réalistes.
Conservons les vieux grimoires à leur place : dans les archives.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 23:48

Aïe, aïe,  je sens déjà les volées de bois vert qui vont me tomber dessus.
Tant pis, j'en ai assez du nivellement de la pensée, comme si toutes les opinions se valaient.
 Sur internet, on est plus souvent qu'il ne faudrait, confronté à des affirmations, de stupides à regrettables, qui me mettent en colère. 
Sur les "forums" de malades, c'est incroyable ce qu'on peut lire comme ramassis de contre-vérités. Et si ce n'était que stupide, mais c'est possiblement dangereux pour les têtes crédules.
Une personne se dit guérie de la sclérose en plaques par un travail sur elle-même parce que toutes les ressources sont en nous, dans une tonalité dont on hésite à déterminer si on nage dans une vulgate sectaire ou de la psychanalyse mal digérée.
Si on a du temps à perdre, on peut en rire.
 Mais la personne en rajoute, "les remèdes ne sont que des pis-aller", en affirmant tenir ce jugement de son neuro qui l'encourage dans sa démarche.
Alors là, ça sent très mauvais. Quand on commence à se recommander de prétendues cautions scientifiques pour appuyer un jugement, en général c'est avec le projet de détourner les malades de la médecine pour les emmener où ils n'ont pas forcément envie d'aller : gourou, secte guérisseuse, groupe charismatique, ou charlatans qui en veulent  à votre argent autant qu'à votre esprit.
Ce n'est pas seulement idiot, c'est dangereux.
Comment neutraliser ce type de discours dans l'anonymat d'internet ?
Difficile, il se trouvera toujours du monde assez désorienté pour tendre une oreille bienveillante à des propos inconsistants mais porteurs d'espoir. 
Les réfuter systématiquement chaque fois qu'on en voit passer ? - Pas très performant, il faudrait y passer un temps considérable et on ne pourra en attraper qu'une infime partie.
En fin de compte, on baisse les bras, on se dit  :"A quoi bon jouer les Don Quichotte et se battre contre des moulins à vent ? "
Personne ne m'a investie du rôle de redresseur de torts, mais on ne se refait pas.
Je crois que toute ma vie  passera à chercher seule la solution de problèmes insolubles, à moins que quelqu'un puisse et veuille chasser les moulins avec moi ; plus on est de fous ... 

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 23:10

Une malade trouvait infernale sa vie de douleurs et demandait qu'un médecin l'aidât à mourir. 
Depuis quelques jours, impossible d'ouvrir un journal, la radio ou la télé sans subir la relation circonstanciée de son malheur.
Tout cela est très gênant.
La pauvre malade était moins l'objet d'un acharnement thérapeutique que d'un acharnement médiatique, à se demander le prix que les médias avaient payé, et à qui, pour recevoir et transmettre une information aussi  délibérément impudique. Serait-ce une variante de l'assurance-vie que des parents constituent pour  leurs héritiers ?
Après avoir (comment y échapper ?) entendu les plaintes et la demande de la malade, une autre gène s'impose au témoin-spectateur. 
On est en face d'une personne qui souffre mais qui se déplace normalement dans son appartement, manipule des objets. Elle tient des propos cohérents, réfléchis ; son intelligence est normale.
Alors pourquoi ne pas en finir toute seule ? Elle avait encore assez de moyens physiques pour se suicider.
On a beaucoup de mal à la suivre. Elle s'apprêtait à impliquer dans son projet un médecin qui aurait chargé sa conscience d'un acte qui n'est pas anodin. 
La maladie rend égoïste, certes, mais au point de faire porter à un autre le poids de son malheur, là, non. 
Le malade a droit, comme tout le monde, à la liberté mais elle s'arrête, comme celle de tout le monde, où commencent la liberté et l'humanité des autres.
Cette malade vient de mourir. C'est triste, comme toutes les morts.
Il reste à souhaiter que ce décès arrête le cirque indécent auquel nous étions conviés.

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 22:54

Et l'affaire du vaccin contre l'hépatite B refait surface !
Voilà plus de 10 ans que des malades souffrant de sclérose en plaques accusent le vaccin contre l'hépatite B d'avoir provoqué leur maladie.
 Succession de points marqués par les uns et les autres et, dernier rebondissement, les labos fabricants du vaccin sont mis en examen.
Qu'en penser sans à-priori ?
A-t'on découvert la preuve, un lien entre le vaccin et la maladie ? Non.
Pour comprendre une telle relation, il faudrait savoir comment la maladie se déclenche. 
Nous en serions très heureux, ce serait un grand progrès, porteur de succès thérapeutiques certains. Mais, pour l'instant, nous sommes encore au stade des hypothèses, de plus en plus cohérentes mais des hypothèses, rien de plus.
Se fonder sur des probabilités pour étayer une accusation ... il faut que le rapport bénéfice/risques soit indiscutable. 
Si, faute de certitudes, il faut se fonder sur le principe de précaution, nous avons d'un côté une maladie gravissime du foie, organe vital ; de l'autre, l'hypothèse non démontrée d'une affection neurologique invalidante. Est-il stupide de craindre moins le risque de la sclérose en plaques que celui de la destruction du foie ?
La sclérose en plaques atteint de plus en plus de personnes, vaccinées ou non. Pourquoi faudrait-il incriminer particulièrement un vaccin alors que les malades ont forcément été en contact avec une foule d'autres agents ?
Les labos pharmaceutiques ne sont pas des entreprises de bienfaisance, il n'est pas question de les innocenter à priori. On peut même leur reprocher bien des travers dont l'absence d'intérêt pour les malades non rentables n'est pas le moindre. Mais Il ne faudrait pas que l'opinion se déchaine contre eux en oubliant d'autres facteurs de risque dont on néglige généralement de nous parler.
Quand on cessera de macérer dans des insecticides qui sont des neurotoxiques, en oubliant que les insectes sont plus résistants que les mammifères, dont nous sommes, on pourra incriminer d'autres produits. 
A moins de faire le ménage partout, il reste l'impession insistante qu'on se fait berner.
Ce n'est pas la seule occasion mais ça ne fait jamais plaisir.

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