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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 14:09

  Ce mercredi 22 mai à 21h55, Fr3 programme "La Confrérie" de Michaël Prazan.

Vous qui êtes encore tout retournés par ses œuvres précédentes, tant écrites que filmées, vous ne manquerez pas ce documentaire très documenté sur les Frères Musulmans.

  Ce soir, on annule tout le reste, on se scotche devant la télé.

 

  De quoi en baver d'avance.

Demain matin, à vos claviers !

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 12:33

Alors qu’on commémore le soixante-sixième anniversaire de la capitulation du Reich nazi, les tentatives de réécrire l’histoire de la seconde guerre mondiale se confirment de diverses parts. C’est le sens de la mise en garde que lancent six universitaires et juristes dans un appel publié par le Nouveau BRN (et reproduit dans Le Monde daté du 10 Mai).

 

Pour résumer, il s'agit, en soutenant Kononov de combattre les tentatives de réécriture de l'Histoire par les héritiers du nazisme toujours vigoureux dans les états Baltes.

     Félicitons ces juristes de monter au créneau. Les historiens se sentiront moins seuls !

Depuis qu'elle a intégré l'union européenne, la Lettonie prend un malin plaisir à s'étaler sur les misères qu'elle a connues pendant l'occupation soviétique. C'est bien son droit, charbonnier est maître chez soi.

On peut, néanmoins, s'étonner de l'extrême indulgence qu'elle réserve aux occupants nazis de la seconde guerre mondiale et à leurs collaborateurs locaux. Tout le monde garde en mémoire l'assistance efficace que ces derniers ont apportée aux einzatsgruppen, la sollicitude qu'ils ont déployée à surveiller les camps , à liquider les ghettos et fournir les centres d'extermination en personnels zélés .

Tout le monde se souvient ; tout le monde sauf leurs descendants au pouvoir dans la Lettonie d'aujourd'hui . Ils souffrent d'amésie sélective, un handicap gravissime.

Leur dernier fait d'armes, qui serait ridicule s'il n'était avant tout scandaleux, concerne un partisan antinazi, Vassili Kononov.

   Il ne demande rien, Vassili ; il vient de mourir à 88 ans. Mais ceux qui l'ont connu et soutenu tiennent à ce que justice soit rendue à sa mémoire. Et sa mémoire, c'est la résistance toujours combattue par les anciens Waffen SS lettons revenus au pouvoir depuis la fin de l'URSS.

Ils ont décidé de traiter les vétérans de l'Armée Rouge en "agents de l'étranger". De la part d'anciens supplétifs de la SS, on croit rêver ! 

Certains hausseront les épaules, diront "à quoi bon, Kononov est mort, on ne peut plus rien pour lui. Il vaut mieux s'occuper des injustices en cours. C'est plus utile."

Voilà une porte ouverte aux révisions de l'histoire. N'entendez-vous pas la petite musique de plus en plus insistante de ceux qui contestent les procès de Nuremberg, les qualifiant de justice partiale des vainqueurs sur des vaincus ?

Les procès de Nuremberg ne sont pas uniquement des moments d'histoire. Ils sont le socle fondateur de tous les tribunaux internationaux, ceux qui permettent aux victimes de crimes contre l'humanité de crier justice.

Qu'on les remette en cause, tous les génocidaires peuvent se frotter les mains.

Alors, même si la mémoire de Kononov vous indiffère, pour que survive la justice internationale, signez l'appel des juristes sur

www.brn-presse.fr

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 17:54
Ce soir au coucher du soleil commence la célébration du souvenir des martyrs et des héros de la Shoah en mémoire des six millions de suppliciés.
Yom HaShoah : les fragments

Yad Vashem appelle à « rassembler les fragments ».
La campagne nationale lancée par Yad Vashem vise à rassembler tous les documents personnels et familiaux (photographies, écrits, objets d’art, jouets, etc.) de la période de la Shoah actuellement aux mains de particuliers qui ne mesurent pas nécessairement la valeur de leur histoire unique et le témoignage qu’ils constituent pour les générations futures.
Le but est de les conserver en toute sécurité au côté des archives d’ores et déjà protégées, cataloguées et numérisées, et de les mettre à la disposition des historiens et chercheurs afin d’« ajouter une dimension supplémentaire en matière de commémoration et d’éducation de la Shoah », a déclaré Avner Shalev, président du Mémorial.
Un centre d’appel a été créé pour tous ceux qui souhaitent faire don de matériel : 1-800-25-7777.



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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 23:33

Tout le monde doit en être persuadé, il faut sauver l'hôpital public. 

Notre santé n'est pas une variable d'ajustement ni un produit de consommation courante. Elle est unique et nous y tenons.

 N'oublions pas d'avoir le réflexe "HÔPITAL" quand il nous appartient de choisir un établissement de soin.

Signons et faisons signer la pétition :

A  LIRE, A SIGNER, ET A FAIRE CIRCULER AU MAXIMUM DE VOS CONTACTS EN LEUR DEMANDANT DE FAIRE LA MÊME CHOSE AVEC LES LEURS.
IL FAUT RASSEMBLER  1 000 000  DE SIGNATURES AVANT LA FIN DU MOIS

>  Objet : Défendons l’Hôpital Public !

Voulez-vous signer la pétition ?         

www.petition-mdhp.fr

    
> 
Ci-dessus, vous trouverez la pétition de défense de l'hôpital public, à faire signer au plus grand nombre possible de personnes.
> 
Merci de la signer vous-même et de la faire suivre à tout votre carnet d’adresses.
>  
Quelques minutes de votre temps pour une grande cause ! 
> 
Objectif du Mouvement de Défense de l'Hôpital public : Dépasser le million de signatures avant la fin du mois.


>

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 10:07

Numéro 920 - 01.02.2010 - 17 Shevat 5770 

Ce texte a été copié dans Israël Infos que nous remercions


."Nous ne serons jamais des vivants comme les autres, nous sommes des survivants"
Témoignage de Sam Braun, à l'Hôtel de Ville de Paris le 24 janvier 2010 -Commémoration du 65ème anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz.

Il fut retrouvé, peu de temps après coupé en trois morceaux, mais quand nous avons appris le vol du fronton du portail d'Auschwitz, toutes les images du camp, une fois de plus, se sont imposées à nous et nous avons été nombreux, devant la profanation de ce symbole devenu sacré car gardien de l'entrée d'un immense cimetière, sans pierre tombale, sans sépulture, sans linceul, nous avons été nombreux à l'avoir vécu comme une espèce de viol.


Viol de la mémoire de ceux qui tous les jours rêvaient de la liberté, si lointaine, là-bas, de l'autre côté du fronton et essayaient de survivre malgré l'inhumanité et la barbarie, la violence et l'indicible ; viol de tous les martyrs qui n'ont franchi le portail qu'une seule fois, puisque leurs assassins les attendaient près d'une fausse salle de douche ; viol de nos familles qui ont été décimées, de tous ceux qui n'ont laissé personne derrière eux et dont le nom s'est éteint, alors que s'allumaient les fours crématoires ; viol de tous les enfants dont le sourire était la seule arme.

Certes, nous n'avons pas été les seuls à être indignés par cette profanation, mais ceux qui le furent n'ont pas été meurtris dans leur chair comme nous l'avons été nous-mêmes, car ils n'étaient pas là-bas durant les années noires.
"Le travail c'est la Liberté", dit en allemand le fronton, mais sous le joug nazi notre travail c'était le bagne, notre liberté les chambres à gaz et c'est parce que nous avons souffert là-bas mille morts que ce vol a ravivé nos plaies mal cicatrisées.

Car quoi que nous fassions, quelle que soit la qualité et la réussite de notre résilience, nous serons toujours des survivants même si nous donnons, parfois, l'illusion d'être des vivants comme les autres
"L'arrêt de la maltraitance n'est pas la fin du problème" a écrit Boris Cyrulnic.

De l'extérieur, souvent, rien ne parait, comme si nous avions abandonné au vestiaire de notre passé, les faits innommables auxquels nous avons assisté et dont nous fûmes, bien souvent les sujets ; la violence qui nous entourait et la faim, cette faim permanente et douloureuse, Même s'il n'en parait pas, nos souvenirs, lovés dans un coin de notre mémoire, ne sont jamais bien loin puisqu'il suffit de peu de chose pour les faire resurgir. Une image, un bruit, une odeur et ils arrivent en foule dans une bousculade infernale laissant toujours les plus cruels prendre les premières places.

L'insupportable survie au camp et la folle Marche de la Mort, nous visitent bien souvent et revivent en nous, même si avec le temps, l'intensité de la douleur s'est un peu émoussée.
Malgré notre volonté de rendre notre mémoire d'Auschwitz moins corrosive en nous intégrant dans un monde normal ; malgré nos efforts pour cultiver le paraitre afin de masquer l'être intime, parfois trop douloureux, les 65 années passées n'ont pas réussi à faire de nous, tout à fait des vivants comme les autres.
Dans ce monde inégalitaire il y a des vivants qui le sont différemment des autres, nous sommes de ceux-là.

Quelle que soit la vie que nous avons menée après la Shoah et la famille que nous avons créée ou reconstituée, quelle que soit notre réussite sociale, nous n'avons jamais été véritablement libérés du Lager, comme l'appelait Primo Lévi et nous nous réveillons parfois en sueur, après un cauchemar qui a fait revivre le camp.

Force est de constater que nous ne sommes pas des vivants tout à fait comme les autres.

Pour Nathalie Zajde, nous revivons fréquemment l'inimaginable Shoah et l'assassinat systématique des Tziganes, parce que dans les sociétés actuelles, telle une déferlante universelle, apparaissent des épurations semblables à celles que nous avons connues.
Mais il y a d'autres raisons. Si nous sommes et resterons toujours des survivants parmi les vivants, c'est aussi parce que nous avons été jetés sur une autre planète, là où régnaient en maître l'iniquité, la brutalité et où la mort était devenue familière.

Comment chasser de notre mémoire les appels qui duraient si longtemps alors que nous restions debout, sans bouger, dans le froid et le vent glacial ; comment oublier les "visites des musulmans", comme ils disaient, au cours desquelles la mort nous attendait pour nous donner rendez-vous ; comment éliminer de notre mémoire les morts-vivants que nous croisions dans les allées du camp et qui marchaient pliés en deux comme s'ils étaient en prière ; nous ne pouvons pas les oublier, car nous étions ces morts-vivants !! Comme eux nous marchions courbés par la faim et la fatigue, comme eux nous étions glacés l'hiver dans nos vêtements trop légers, comme eux nous protégions jalousement notre gamelle pour éviter que nous soit volée le peu de soupe infâme qu'ils nous donnaient pour subsister.

Nous étions effectivement sur une autre planète quand, le 18 janvier 1945, gardés par les SS et les chiens, quittant le camp pour la dernière fois, nous sommes partis en exode qui deviendra très vite, une effroyable Marche de la Mort. Marche hallucinante vers nulle part.
La victoire qui leur échappait, décuplait la violence des SS. Au camp nous avions connu la folie, là, nous étions en pleine démence
Le nombre de compagnons assassinés augmentait sans cesse et leurs cadavres, laissés sur le bord de la route jalonnaient notre passage. Parfois, celui à côté duquel nous marchions depuis des heures, ne pouvant plus avancer, s'affaissait sur la route et mourant était bousculé, presque piétiné par ceux qui suivaient et qui ne l'avaient pas vu. Je ne peux chasser de ma mémoire le jour où ils nous ont entassés sur des wagons de marchandises et demeure encore horrifié par tous les morts ........ou presque morts, sur lesquels nous nous sommes affalés tellement nous étions épuisés.
Toutes ces morts injustes sont souvent présentes dans notre mémoire et surgissent sans crier gare
Même si nous avons essayé de vivre afin de pouvoir un jour exister, nous restons habités par tout ce que nous avons vu et vécu là-bas, car on n'est pas indemne d'un passé indicible !!
Mais il y a aussi une autre raison à notre état de survivants : nous avons maintenant conscience d'être les derniers témoins à pouvoir dire "j'y étais et j'ai vu". Alors que les truqueurs, les maquilleurs de la réalité, révisionnistes et négationnistes se renouvellent de génération en génération comme toutes les mauvaises herbes, nous qui sommes les derniers à pouvoir faire revivre nos morts, nous nous demandons sans cesse si nous avons suffisamment œuvré pour que la véritable Histoire puisse ne jamais être réécrite au bénéfice d'odieux mensonges. Avons-nous suffisamment contribué à l'indispensable "travail de mémoire" ?
Chaque fois que nous rencontrons des adolescents pour parler des dangers de tous les extrémismes et que nous décrivons les actes de barbarie auxquels nous avons assisté ; chaque fois que nous expliquons où peuvent mener le fanatisme et la haine, le racisme et l'antisémitisme et que nous faisons revivre les étapes choisies pas les SS pour nous déshumaniser, même si nous le faisons avec modération ; chaque fois qu'à la fin de nos interventions ils nous demandent de leur montrer le numéro matricule tatoué sur notre bras gauche, chaque fois nous nous retrouvons à Auschwitz et vivons à nouveau ce que nous leur décrivons.
Alors, mes amis, acceptons ce fait inéluctable d'être des survivants parmi les vivants, acceptons de faire revivre nos familles et tous les martyrs anonymes que nous avons laissés là-bas, acceptons même nos cauchemars et les moments de la journée où tout nous revient comme une vague déferlante, acceptons tout cela, mais poursuivons inlassablement notre "travail de mémoire" pour donner du sens aux peu d'années qui nous restent.


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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 09:40

Notre irremplaçable, très efficace Didier Daeninckx (pour mémoire ... auteur, entre autres, de "Meurtres pour mémoire" et, pour les régionaux de l'étape, de "La mort n'oublie personne", sans compter trois "Poulpe" et une foule de polars engagés, nous communique :



Bronzer près des Baleines mortes...

 

 

A ce jour, 45 romanciers ont signé la pétition « Droit de retrait », suite à la décision des éditions Baleine de mettre à leur catalogue un livre au contenu ouvertement raciste de François Brigneau, un ex-Milicien, fondateur du Front national, condamné à de nombreuses reprises pour antisémitisme.

Contrairement à ce que prétend l’éditeur, qui parle de « censure », ces 45 auteurs ont simplement signifié leur prise de distance.

Ces écrivains ne font que rappeler l’un des attributs de leur droit moral, rappelant tout ce que le renom de la maison d’édition Baleine doit à leur engagement dans l’aventure d’un personnage libertaire et antifasciste : le Poulpe. Leur silence n’aurait pu être interprété que comme une caution apportée à un ouvrage où, en toute bonne conscience identitaire et ultra-nationale, se bousculent les termes de « bicots », « d’arbis », de « bougnoules », de « sidis »,

où les « bronzés » parlent en petit nègre.

L’éditeur prétend n’y voir que le charme désuet de l’argot des années 50.

Dans la droite ligne de cette publication, ressortira-t-il bientôt de sa bibliothèque des livres du même tonneau où, sous couvert de la pureté du style, se règleront cette fois les comptes avec les « youpins », les « enjuivés », les « niakoués », les « bamboulas », les « bridés », les « fiottes », les « tantouzes » et les « tarlouzes » ?

Dans cette croisade pour la « vraie littérature », celle qui en a, l’éditeur a reçu le soutien bruyant du site négationniste Stormfront. Bruno Gollnish, qui se relève d’une suspension relative à ses propos sur les chambres à gaz, salue son courage.

 

La mobilisation des auteurs montre qu’il existe encore des forces pour refuser l’indifférence, la banalisation des idées brunes. Ce n’est pas le cas partout, et il suffit de se remettre en mémoire les récentes images des pogroms anti-immigrés de Calabre pour s’en convaincre.

Ou de se rappeler ces autres images de vacanciers continuant à se faire bronzer près des cadavres de sans-papiers rejetés par la mer, sur la plage de Torregaveta.

Là, sur ce sable surchauffé, les mots bruns avaient déjà fait leur chemin : on ne replie pas sa serviette pour des « bicots », des « arbis », des « sidis »...

 

Car tout commence par les mots. Au début était le verbe... Et l’on sait que les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde ; ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir.

Le linguiste Victor Klemperer rappelait que « lorsque aux yeux des Juifs orthodoxes, un ustensile de cuisine est devenu cultuellement impur, ils le nettoient en l’enfouissant dans la terre ». Il concluait : « On devrait mettre beaucoup de mots en usage chez les nazis, pour longtemps, et certains pour toujours, dans la fosse commune ».

Certains font profession de les déterrer.

Qu’ils ne comptent pas sur nous pour aller bronzer près des Baleines mortes.

 

Didier Daeninckx

 

 

 

Liste des signataires de la pétition « Baleine brune : droit de retrait »

Didier Daeninckx, Patrick Raynal, Roger Martin, Sylvie Rouch, Lionel Makowski, Gérard Streiff, Maud Tabachnik, Chantal Montellier, Gilles Vidal, Sébastien Doubinsky, Romain Slocombe, Sophie Kepes, Nila Kazar, Francis Mizio, Hervé Le Tellier, Robert Deleuse, Mouloud Akkouche, Roger Facon, Claude Mesplède, Thierry Crifo, François Braud, Pierre Cherruau, Lalie Walker, Noël Simsolo, Catherine Fradier, Martin Winckler, Xavier Mauméjean, Olivier Thiébaut, François Joly, Johan Heliot. Guillaume Cherel, Stéphanie Benson, Jean-Christophe Pinpin, Antoine Blocier, Alain Bellet, Renata Ada, Jocelyne Sauvard, Grégoire Forbin, Jean-Jacques Reboux, Jacques Albina, Jacques Puisais, Michel Boujut,

 



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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 00:54
   Non, ce n'est pas la dernière trouvaille d'un distributeur arnaqueur.
C'est le prix d'un ticket-restaurant, autant dire : rien.
Pour le prix de ce rien, Action contre la Faim nourrira un enfant pendant un mois.

On nous abrutit de sidaction et de téléthon, on nous étourdit avec des chiffres qui ne veulent plus rien dire dans leur énormité (qui est capable de se figurer concrètement un million d'euros en plus ou en moins ?), et puis, c'est le choc de la  vérité brutale : pour le prix d'un seul repas ou, pire, d'un paquet de clopes,  il est possible de faire manger et donc vivre un affamé pendant tout un mois.

Je vous entends protester et je partage votre mauvaise humeur : on culpabilise les individus, les petits, et on oublie les vrais coupables. 20% de l'humanité consomme 80% des ressources ; le vrai scandale est là.
Il ne cédera pas à la bienfaisance. Il faut le combattre avec tous les outils de l'économie politique.
La lutte sera juste mais longue, difficile.
Dans notre position de combattants bien nourris, nous sommes prêts à y mettre le temps qu'il faudra.

Les petits qui meurent de faim, contrairement à nos brillants stratèges, n'ont pas le temps ; toutes les six secondes, il en meurt un.

Je ne vous apprends rien. Vos lendemains qui chantent sont aussi les miens mais il y a la vie, la mort, la souffrance qui ne repasseront pas les plats aux victimes oubliées.

Alors, rassemblons des forces pour combattre et faire gagner la justice, soyons les citoyens responsables du grand village planétaire mais les morts de la famine manqueront à tous et à nos luttes.
Cessons de croire que l'humanitaire est l'affaire des dames patronesses et des clubs-service.
  
      Donnons des sous, du travail, de la vie.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 10:52
Le récit de notre amie Marie-Pierre, expatriée dans le Nord de l'Angleterre.
Elle a entrepris avec son ami anglais de faire vivre une auberge de jeunesse écolo.
Voilà que son petit paradis est cerné par le déluge.
Son message :

Bonjour,
Vous n'avez peut-être pas, depuis la France, entendu parler des terribles inondations qui viennent de s'abattre sur le comté de Cumbria ou je vis.
Skiddaw House étant en hauteur (470 mètres... tout de même...) n'est pas directement concernée, mais nous risquons d'avoir quelques surprises la prochaine fois que nous descendons en ville vu que certaines routes sont inondées. Cockermouth est notre point de prédilection pour le shopping, mais comme vous le constaterez en lisant les articles, c'est compromis pour quelques temps. Keswick est partiellement inondée aussi. Le pont sur la rivière Greta, qui est l'entrée principale de la ville, bouge méchamment, le supermarché Booths était fermé aujourd'hui, mais la bibliothèque était fidèle au poste, j'ai téléphoné cet apres-midi pour renouveler mes livres et l'électricité fonctionnait, donc les ordinateurs aussi...
L'auberge de jeunesse de Cockermouth est hors d'usage pour plusieurs semaines. située dans un ancien moulin au bord de la rivière, alors vous imaginez... celle de Keswick est toujours ouverte, celle d'Ambleside est fermée.
La meilleure nouvelle dans tout ça c'est que le complexe nucléaire de Sellafield à 30 km à vol d'oiseau de Skiddaw House ne semble pas avoir été touché du tout (en tous cas les bulletins d'informations que j'ai entendus sur Radio Cumbria et la radio nationale ne disent rien). Les réacteurs de Sellafield ont cessé de produire de l'electricité depuis plusieurs années, mais le site concentre tout un tas de saloperies à retraiter, comme la Hague en Normandie. Alors vous imaginez si tous ces jolis futs étaient inondés pour ensuite répandre leur riche jus dans les champs environnants et dans la mer d'Irlande... ce qui a failli se produire à la centrale nucléaire de Blaye en Gironde, lors des tempêtes de Noel 1999.

Voici 2 dépêches choisies au hasard (je n'ai pas réussi à capter les liens, donc j'ai copié-collé les articles en entier):

AFP, Mise a jour: 20/11/2009 20:05 Inondations en Grande-Bretagne: 200 évacués, le corps d'un policier retrouvé
Un policier britannique a trouvé la mort vendredi lors d'importantes inondations dans la région des Lacs (nord-ouest de l'Angleterre), a annoncé la police alors que plus de 200 habitants ont dû être évacués par hélicoptère.

Le corps a été retrouvé près de Workington, dans le comté très touché de Cumbria (nord-ouest de l'Angleterre). Le policier avait disparu jeudi lors de l'effondrement d'un pont emporté par les flots tumultueux de la rivière Derwent, gonflée par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ces derniers jours. Quatre ponts de la région se sont effondrés.

"C'est avec tristesse que je dois annoncer que nous avons retrouvé un corps sur la plage", a annoncé l'inspecteur de la police du Cumbria Jerry Graham. La victime est un policier de 45 ans, Bill Barker, a-t-il précisé.

L'armée a été appelée en renfort dans la région très touristique du "Lake District", où plusieurs dizaines de personnes ont fui leur domicile vers des abris d'urgence. Les principales routes y ont été coupées et 21 écoles fermées, selon des responsables des secours.

Dans ce comté, les pompiers et l'armée de l'air britannique (RAF) ont procédé vendredi matin à l'évacuation par hélicoptère d'environ 200 habitants de Cockermouth, a indiqué un porte-parole de la police de Cumbria.

Environ 1.200 logements de la ville ont été privés d'électricité pendant la nuit, mais en fin de matinée le courant était revenu dans un peu plus de la moitié de ces habitations. La montée des eaux a dépassé les 2,5 m à Cockermouth.

Le ministre de l'Environnement Hilary Benn, qui s'est rendu à Cockermouth, a qualifié la situation de "très grave".

Le député de Workington, Tony Cunningham, a pour sa part estimé que les inondations avaient pris des "proportions bibliques", telles qu'on n'en voit que "tous les 1.000 ans".

"La force de la rivière était absolument incroyable, c'est un pont en pierre, c'est incroyable qu'un pont de cette taille puisse être emporté", a-t-il commenté sur la chaîne Sky News.

John Carlin, propriétaire d'un hôtel dans le centre-ville de Cockermouth, a indiqué que la quantité d'eau qui s'était abattue sur la ville était "ahurissante". "Je vis ici depuis 15 ans et je n'ai jamais vu quoi que ce soit de semblable", a-t-il déclaré.

"A 14H00 (jeudi, même heure GMT), il pleuvait fort mais il n'y avait rien; maintenant il y a 1,20 m d'eau devant ma porte d'entrée", a-t-il raconté.

"Le centre-ville est totalement inondé, les seules personnes qui s'y trouvent en ce moment sont les services de secours. Les pompiers ont de l'eau au-dessus de la taille", a-t-il ajouté.

Des inondations ont aussi été constatées dans l'ouest de l'Ecosse et le nord-ouest du Pays de Galles, où de nombreuses routes ont dû être fermées et où le transport ferroviaire était perturbé.

En Irlande, l'armée a également dû être appelée pour aider à évacuer des personnes bloquées par les inondations, en particulier dans les comtés de Cork Clare, Tipperary et Galway (sud-ouest).

  Personne n'a le pouvoir d'empêcher la pluie de tomber mais il serait trop triste qu'une expérience aussi enthousiasmante soit condamnée à dépérir suite à l'abandon de ses visiteurs. 



 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 07:52

Transmis par Janine qui le tenait, elle-même, de Brigitte :



ET RAPPELEZ-VOUS 

La personne que vous voyez dans la rue tituber et chanceler n'est pas forcément saoule...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui baille au travail et n'est pas très efficace n'a pas forcément fait la fête hier soir...

elle a peut-être la sclérose en plaques......

La personne qui se déplace avec sa canne n'est pas forcément vieille...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui voit double n'a pas forcément bu cinq whiskies...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui subitement ne voit plus n'est pas forcément une menteuse...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui ne travaille plus n'est pas forcément une feignante ou une tire-au-flanc...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui se gare sur une place handicapée mais marche encore n'est pas forcément une resquilleuse ...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui a des fourmis partout n'est pas forcément restée immobile pendant une heure...

elle a peut-être la sclérose en plaques....

La personne dont les bras et les cuisses sont couvertes de traces rouges ne se drogue pas forcément...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui tremble devant vous n'a pas forcément froid ou la maladie de Parkinson...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui ne se souvient pas vous avoir parlé hier ne cherche pas forcément à vous éviter....

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne dont les mots s'emmêlent et qui dit n'importe quoi n'est pas forcément étrangère...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui touche une pension d'invalidité n'est pas riche...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui raconte ses sensations tout à fait étranges n'est pas forcément une illuminée...

elle a peut-être la sclérose en plaques...

La personne qui n'arrive pas à écrire correctement n'est pas forcément illettrée....

elle a peut-être la sclérose en plaques...


Alors prenez garde avant de juger une personne....

 elle a peut-être la sclérose en plaques....

 

Comment vivre avec la sclérose en plaque?
ON ne peut rien prévoir...
ON ne sait jamais comment sera le lendemain
On ne sait jamais quand viendra le désespoir....

Tout le monde me dit que je suis forte
Mais qu'en savent-ils?

Ces moments de déprime....de très grosse déprimes même!
Ces envies de lâcher prise et de m'enfuir...

 

 

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