13 mars 2013
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Bon, on vous l'a déjà servie, celle-la...Difficile d'y échapper.
Alors bonne fête à vous, les Rodrigue. Ne laissez pas les vieux, père et beau-père, vous pourrir la vie.
Soyez heureux avec votre Chimène.
Pierre Corneille a choisi le Cid campeador, une espèce de Charles Martel ibérique, pour en faire un héros romantique avant l'heure. Plongé dans Corneille, on se croit chez Victor Hugo. En précurseur du drame, il a brisé les murs de la tragédie , rejoint Shakespeare et Hugo pour mettre de la chair où les âmes restaient figées.
Un jour, Rodrigue a pris les traits de Gérard Philipe, ce fut sa chance, un coup de génie. Pas si démodé le vieux Pierrot...