10 juin 2009
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Les pas-tout-jeunes se rappellent probablement le rôle tenu par une certaine affaire
de diamants dans le destin de la présidence Giscard.
Comme, à la fin, ce fut l'élection présidentielle de 1981 remportée par François Mitterrand, beaucoup ont pensé que c'était la gauche qui avait fait mousser l'affaire pour déstabiliser le président.
Évidemment, les socialistes n'étaient pas les seuls à faire leurs choux gras de ce caillou dans la chaussure de Giscard ; la suite des événements a montré que les adeptes d'une candidature Chirac y trouvaient aussi leur avantage.
L'histoire a suivi son cours et les diamants de Bokassa ont été oubliés ... par beaucoup mais pas par les acteurs du scandale ; la vengeance étant un plat qui se mange froid, la victime et ses amis sont restés à l'affût d'une occasion.
Elle est arrivée : Omar Bongo est mort.
Les nostalgiques peuvent tirer leur mouchoir, c'est une grande figure de la françafrique qui disparaît et, pour beaucoup, c'est le souhait de voir la françafrique, elle-même, finir avec lui.
Alors, VLAM ! Giscard rappelle les valises de billets consacrées par Bongo à payer la campagne de son ami Chirac.
C'est donc le coup de pied de l'âne dans une ambiance de règlement de comptes et de république bananière.
Voilà au moins du lourd, du costaud. A côté, Bayrou et Cohn-Bendit font petits joueurs.
On apprécie et on s'amuse ... jusqu'au moment, qui arrive très vite, où on se rappelle que c'est le peuple africain, la misère africaine qui paie leurs plaisanteries.
Au théâtre, en général, c'est le public qui finance la pièce, pas le SDF qui tend la main à l'entrée. Il est vrai que, dans leur sac Tati, on aurait du mal à trouver des liasses.
Comme, à la fin, ce fut l'élection présidentielle de 1981 remportée par François Mitterrand, beaucoup ont pensé que c'était la gauche qui avait fait mousser l'affaire pour déstabiliser le président.
Évidemment, les socialistes n'étaient pas les seuls à faire leurs choux gras de ce caillou dans la chaussure de Giscard ; la suite des événements a montré que les adeptes d'une candidature Chirac y trouvaient aussi leur avantage.
L'histoire a suivi son cours et les diamants de Bokassa ont été oubliés ... par beaucoup mais pas par les acteurs du scandale ; la vengeance étant un plat qui se mange froid, la victime et ses amis sont restés à l'affût d'une occasion.
Elle est arrivée : Omar Bongo est mort.
Les nostalgiques peuvent tirer leur mouchoir, c'est une grande figure de la françafrique qui disparaît et, pour beaucoup, c'est le souhait de voir la françafrique, elle-même, finir avec lui.
Alors, VLAM ! Giscard rappelle les valises de billets consacrées par Bongo à payer la campagne de son ami Chirac.
C'est donc le coup de pied de l'âne dans une ambiance de règlement de comptes et de république bananière.
Voilà au moins du lourd, du costaud. A côté, Bayrou et Cohn-Bendit font petits joueurs.
On apprécie et on s'amuse ... jusqu'au moment, qui arrive très vite, où on se rappelle que c'est le peuple africain, la misère africaine qui paie leurs plaisanteries.
Au théâtre, en général, c'est le public qui finance la pièce, pas le SDF qui tend la main à l'entrée. Il est vrai que, dans leur sac Tati, on aurait du mal à trouver des liasses.