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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 09:17
LeMonde.fr

 Selon une étude rendue publique, mercredi 1er juillet, par le Fonds de financement de la Couverture maladie universelle (CMU), un professionnel de santé sur quatre exerçant à Paris (25,5 %) refuse de soigner les patients les plus défavorisés.

      Le serment d'Hippocrate a doté les médecins de grandes responsabilités et du prestige assorti.
      Ils jouissent de la confiance du malade persuadé que son état de santé est le premier souci de son docteur.
      Las ! D'autres préoccupations viennent concurrencer Hippocrate : le sens des affaires et ce qu'en d'autres temps on appelait le standing.
       Un professionnel libéral, comme son nom l'indique, est rétribué par ses clients qui le rejoignent ou le quittent en fonction de la qualité du service.
La course au client solvable et consommateur de suppléments d'honoraires impose de lui plaire, ne pas l'obliger à fréquenter dans la même salle d'attente une clientèle peu décorative.

     Plaire aux riches passerait donc par le rejet des pauvres. Hippocrate est bien loin...

... jusqu'à la déclaration d'une vraie maladie grave.
Quand la survie est en jeu, le client redevenu patient oublie ses préventions contre le populaire. Le joli médecin de cour (on se croirait chez Molière !) perd tout à coup de son attrait au profit du CHU et de ses sommités. C'est moins glamour mais plus rassurant.

   C'est ainsi qu'
on résoud
une grave question éthique : en séparant le nécessaire du facultatif.
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commentaires

M
Il me semble que les journalistes du "Monde" n'ont jamais eu beaucoup de considération pour les médecins en général. En tout cas, je ne vois pas pourquoi ce journal serait une source d'information plus fiable dans ce domaine que dans les autres...
Répondre
T
<br /> <br /> Info copiée sur LeMonde.fr parce que ce site était à portée de clic, mais on trouve le même écho dans toute la presse et même sur les chaines de la télévision publique. De toute façon, chacun<br /> peut vérifier à ses dépens que le tarif conventionné est de plus en plus rarement appliqué en ville, pendant que les attaques se multiplient contre l'hôpital qui reste pourtant le siège de la<br /> compétence et du traitement social.<br /> <br /> <br /> <br />

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