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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 21:49

Ne rien lâcher !

La soirée d'hier fut de celles qui nous marquerons longtemps.

C'était Le Quesnoy-en-chanteurs réellement enchanteur. La première partie fut Un duo- duel joué par Arbon et Marie- Christine Barrault entre fables de La Fontaine et chansons de Georges Brassens. Une telle première partie aurait suffi à notre ravissement mais ce n'était pas tout.

Le théâtre plein à craquer fêta le retour de Graeme ALLWRIGHT. Je dis "retour" vu qu'il est chez lui au Quesnoy. C'est le plus Quercitain des Néo-Zélandais, une rue porte son nom. La ville l'attendait comme une famille réunie accueille un de ses membres qui revient de loin avec ses musiciens malgaches, de nouvelles chansons à découvrir et les anciennes que tout le monde attendait et accueillit dans un tonnerre d'applaudissements. A minuit, quand il fallut décemment éteindre les feux de la rampe, lui et nous ne parvenions plus à nous séparer.

Aujourd'hui, avec obstination, nous fredonnions Suzanne et

"...on a fêté nos retrouvailles, ça m'fait d'la peine mais il faut que je m'en aille ..."

Il faut bien descendre du petit nuage, Dimanche, c'est le jour des élections municipales.

Justement, à propos du théâtre, l'opposante en titre (membre de l'Union pour une Minorité de Privilégiés), promet, si elle est élue , de changer la programmation qu'elle juge trop élitiste !

Faudrait-il renoncer à des nuits étoilées pour des lotos et des karaokés ?

Les sales gamins qui jouent avec la porcelaine sont tout déçus de se retrouver au milieu de la vaisselle cassée. Ne tentons pas d'essai dangereux car sans retour.

Notre sublime théâtre, on nous l'envie à cent lieues à la ronde, c'est un vrai miracle pour une ville de 5000 habitants. Faudrait-il le changer en salle polyvalente, un de ces lieux sans vocation dont chacun sait qu'ils ressemblent aux vêtements "taille unique", ils prétendent aller à tous et ne vont à personne ?

Non, nous ne mangerons pas de ce pain-là. Faire de la culture populaire, c'est vouloir le meilleur pour le peuple parce que nous croyons qu'il le vaut bien !  (la pub n'est pas propriétaire de l'expression).

C'est Paul Raoult, notre maire, qui, une année après l'autre, a construit cette vie culturelle (et bien d'autres choses que je laisse à leurs spécialistes).

Avec lui, continuons à réaliser nos rêves.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:58

Forget me not ...


Bien que le printemps soit agréablement précoce, ce n'est pas la saison des myosotis, juste l'occasion d'un rappel.

Ce soir à 19h

Conférence au Centre Historique du Quesnoy

Château Marguerite de Bourgogne

 

"La femme au Moyen- Âge"

 

J'aimerais ne pas avoir à plagier Tristan Bernard qui déclarait à ses invités :

"Venez armés, l'endroit est désert! "

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 09:46

     Oui, c'est un vendredi et, ce jour-là, entre le départ à la campagne, pour certains, et la grand-messe de la consommation, pour les autres, vous n'avez aucun mal à trouver une bonne raison de décliner.

   Tant pis, c'est le soir de réunion du Cercle Historique du Quesnoy. Alors, pas de quoi ergoter ni discuter, c'est ce jour-là que vous êtes invités.

Au

Centre Cernay

Château Marguerite de Bourgogne

Avenue des Néo Zélandais, 59530 Le Quesnoy

 

   Décidée à vous en faire baver, les bonnes copines, c'est à ça que ça sert , j'ai l'intention de vous infliger

 

"La femme au Moyen-Âge"

 

 Trève de sarcasmes, j'espére que mon discours sans prétention sera moins mauvais que le titre et que vous ne vous ennuierez pas. 

Vous êtes attendus de pied ferme.

Et nous aurons grand plaisir à vous rencontrer.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 20:57

   Dimanche 26 janvier 2014, une manifestation était organisée contre le président Hollande.

Jusqu'ici, rien que de très ordinaire, ce président est décidément surdoué dans l'art d'exciter les mécontents, mais, cette fois, les manifestant se surpassèrent. Pancartes et cris proclamaient de très attendus "Hollande démission" mais, plus inquiétant, au milieu de la foule qui ne les repoussait pas, fleurissaient des slogans anti-juifs, à croire 1934 revenu.

L'air du temps a changé, est devenu lourd et nauséabond.

Les antisémites ne se cachent plus sous le masque hypocrite de l'antisionisme. Plus besoin d'invoquer le malheur des Palestiniens, ils annoncent carrément "Dehors les juifs !"

Si vous attendiez les exclamations indignées de ceux qui font l'opinion, soyez déçus et inquiets. L'antisémitisme n'est plus un sujet vendeur. Le ronron des brêves politiques et des faits divers continue sans plus de scandale.

27 janvier 1945, c'était la libération d'Auschwitz, le monde prenait en pleine figure une vérité qu'il avait obstinément refusé de voir et proclamait "Plus jamais ça !".

27 janvier 2014, date anniversaire, le souvenir n'est plus à la mode. Les professionnels du commentaire n'accordent pas plus d'attention aux slogans antisémites qu'aux divers mouvements d'humeur ou à la vie conjugale des grands.

Les gardiens de la mémoire prévoient le retour de l'ignoble. La chasse aux boucs émissaires peut se donner libre cours, la parole antisémite est regardée comme une simple opinion et défendue comme une liberté, ses manifestations publiques sont une suite logique de la tolérance mal venue.

Honte à ceux qui ont la parole et se taisent devant l'inacceptable.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 22:48

    L'Assemblée Nationale vient de voter le non-cumul des mandats. Quand les exercices en cours seront terminés, il sera impossible d'occuper à la fois un mandat exécutif local et un mandat législatif. Finis les députés-maires et les sénateurs-maires.

Enfin une loi populaire ! Le citoyen (forcément honnête) est heureux, il applaudit.

      Balayons rapidement l'argument économique, cumul des mandats ne signifie pas forcément cumul de toutes les indemnités, elles sont écrêtées.

Plus intéressant, les électeurs partagent avec bon-sens l'idée que même un très gros travailleur ne peut être en même temps au four et au moulin. Le citoyen n'élira plus le même candidat aux fonctions de député et de maire. Dans la foulée, il est probable que le non-cumul des mandats amène de nouvelles têtes au sommet de la république. Tout va pour le mieux.

         Comme le mieux est l'ennemi du bien, il y a quand-même un petit problème que les commentateurs passent sous silence : que seront les sénateurs ?

Si leur mode de désignation n'est pas modifié, les sénateurs ne sont pas élus au suffrage universel mais par des "grands électeurs", des élus locaux qui votent en fonction de leur étiquette politique. Peu importent les qualités personnelles de l'impétrant ; pour devenir sénateur, il faut avoir la cote dans son parti et se faire présenter en bonne place.

Des sénateurs qui n'exercent pas d'autre mandat pourront être des politiciens professionnels, totalement coupés des citoyens ordinaires comme il en existe déjà trop.

      Au moins, les sénateurs-maires ont une vraie légitimité, celle de leur élection municipale.

Pour que le terme "élu de la république" garde sa valeur dans les deux assemblées, il n'y a qu'une alternative : élire le sénat au suffrage universel ou rendre OBLIGATOIRE le cumul des mandats de sénateur et de maire.

 

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 16:55

     Ariel Sharon fut la victime d'un AVC foudroyant, il y a 8 ans. A l'époque, la mort paraissait imminente mais il a tenu jusqu'au 11 janvier 2014. C'était donc un coma de longue durée, beaucoup ont eu le temps de l'oublier. Pour rafraîchir les mémoires, le jour de son départ, les journaux vont enfin sortir la nécrologie qu'ils ont eu tout le temps de fignoler. N'ayant aucune prétention à les concurrencer, ces quelques lignes ne vont pas raconter l'existence du défunt, juste rappeler qu'en l'abattant, la faucheuse a joué un vilain tour à la paix.

     J'entends les cris d'orfraie : " Mais Sharon n'était pas un homme de paix, c'était un guerrier de l'espèce la plus brutale !" (pour complèter le tableau, avec la plus parfaite mauvaise foi, ressortiront les massacres de Sabra et Chatila où Sharon fut coupable d'avoir regardé ailleurs pendant que les phalangistes, pour couper court à l'installation d'un véritable état palestinien au cœur du Liban, procédaient au nettoyage des deux camps).

    Arik, ainsi que ses amis appelaient Ariel Sharon, fut d'abord un fameux guerrier, sauveur d'Israël en position délicate lors de la guerre de kippour.

   Après une longue et brillante carrière dans l'armée, il se convertit à la politique et devint premier ministre à l'âge de 73 ans. C'était un temps de tension et d'explosions. La colonisation était le principal obstacle à toute tentative d'accord, la paix semblait une chimère d'autant que Sharon était le chef du Likhoud, le parti de droite qui soutenait les colons sans réserve.

    C'est alors qu'il déjoua toutes les prédictions.

Il s'était rendu à la certitude qu'il ne serait pas possible indéfiniment de refuser un état aux palestiniens. Le va-t-en-guerre, le faucon, décida qu'il fallait relancer des négociations au point mort. Il faudrait lâcher du lest sans abandonner l'essentiel. En vrai pragmatique, il fit le tri des colonies. Pour lui, certaines implantations n'avaient pas une importance primordiale et leur situation les rendait trop difficiles à défendre. Ce n'était pas un juif religieux mais il connaissait assez les Ecritures pour renoncer sans trop de peine aux colonies de la bande de Gaza. Même aux temps bibliques, Gaza n'appartenait pas aux juifs ; c'était la terre des Philistins, des voisins incommodes (...à croire que l'histoire est un éternel recommencement).

Les colons furent donc priés de quitter le groupe d'implantations nommé Gush Katif. Ils protestèrent, manifestèrent et, en fin de compte, cédèrent.

    Beaucoup se demandent comment il a réussi à faire plier ces colons habituellement si accrochés à leurs possessions. Ils n'avaient pas le choix, le soutien de leurs concitoyens allait à la politique d'ouverture de Sharon. Les Israéliens qui venaient d'élire un homme de droite, partisan de la manière forte, accompagnaient son revirement. Il pouvait leur demander ce qu'ils auraient refusé à tout autre.

     L'explication ? Sans faire de psychologie de bazar, c'est parce qu'il avait fait la preuve de sa force qu'il inspirait la confiance et pouvait chercher la paix.

      C'est alors que la maladie vint donner un coup d'arrêt à la décolonisation qui n'a toujours pas repris.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 18:27

 

 
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Happy new year written in a heart shaped blackboard on a vintage background with a retro effect Royalty Free Stock Image

 

« Donnez-vous des rendez-vous partout,

Dans les champs, dans les choux,

Faites-vous des baisers tout de suite,

Des serments sur le grand huit.

Le temps passe à toute vitesse,

Roulez jeunesse. »
(Louis Chedid)

 

 

 

Après des fêtes étourdissantes, que 2014 vous apporte tout ce que vous désirez.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 21:11
    A Kiev, les manifestants sont de plus en plus nombreux à faire les yeux doux à l'Europe... et les Européens sont de plus en plus perplexes : soutenir ou non, intégrer ou non ?  Les éléments à considérer ne peuvent être jugés d'un trait de plume mais, dès à présent, je propose une exigence non négociable : les Ukrainiens, s'ils veulent aller plus loin avec l'Europe, doivent demander PARDON, pardon aux victimes de la Shoah par balles à laquelle ils ont plus que largement participé. 
Certes, les Ukrainiens d'aujourd'hui n'ont pas de sang sur les mains mais l'Allemagne n'a pas fini de se couvrir la tête de cendres en mémoire des juifs exterminés, la France a demandé pardon pour la rafle du Veld'hiv.
    Au tour de l'Ukraine de faire la démonstration de ses remords.

 

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:00
         C'est parti pour le froid.
         Glagla... en attendant la neige, la pluie et autres intempéries qui nous tombent dessus, comme un fait exprès, le matin sacré du marché.
     Il serait temps de rompre avec une funeste tradition du Nord, l'absence de marché couvert.
     Consciente de la "misère du temps" et pragmatique avant-tout, je ne rêve pas d'un édifice luxueux avec chambres froides et café des amis, je crois seulement qu'un trottoir couvert ou un simple préau, en abritant la clientèle, attirerait au marché un public frileux. Grâce à lui, il aurait moins tendance à se réfugier dans les grandes surfaces.
     Il serait intéressant de connaître le poids de l'argument méteo dans l'attraction exercée sur les clients par les supermarchés. On pourrait être surpris.
     Il y a longtemps que les gens ne croient plus aux prétendus bas prix de la grande distribution, ils sont nombreux à se lamenter sur la qualité de ce qu'on y trouve, mais, à la première averse, la foule s'y précipite comme un seul homme.
      Ce n'est pas une fatalité, c'est un dommage évitable.
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 16:26

  ?

        Enorme point d'interrogation.

La question vous paraît dénuée de sens, elle réclame des éclaircissements. Puisqu'il en est ainsi, ne reculons devant aucun sacrifice, apportons des précisions.

   Périclès est un homme d'état grec, né à Athènes vers 495 av. J.-C. et mort dans cette même ville en 429 av. J.-C., connu pour ses qualités de stratège et d'orateur. Son nom reste associé aux heures les plus brillantes de la cité qui lui doit ses monuments les plus prestigieux. Il rassembla autour de lui artistes, philosophes et poètes. 

   De Madame Périclès il ne reste aucun souvenir, elle vécut discrète, confinée au gynécée. Les femmes honnêtes ne tenaient aucune place dans la vie publique. Les hommes célèbres s'exhibaient avec de beaux jeunes gens, c'était l'usage le plus répandu, ou des prostituées de haut niveau ; de nos jours, nous les appellerions "escort girls". Une de ces professionnelles, Aspasie, a laissé son nom associé à la carrière de Périclès. Elle fut presque son ministre de la culture, un peu comme la Pompadour au temps de Louis XV. Lors des cérémonies officielles, elle restait à l'arrière-plan, discrète, mais aucun citoyen d'Athènes n'ignorait sa place dans les décisions. Son nom resta dans les mémoires jusqu'au XXème siècle et Phi-Phi une opérette française sur une musique d'Henri Christiné. Créée à Paris, le 12 novembre 1918, c'est une mise en scène comique du sculpteur Phidias et d'Aspasie "C'est une gamine charmante ..."

    Résumons : Aspasie était une personnalité d'importance mais elle restait une prostituée. Tout Athènes le savait et personne n'y a trouvé malice pendant des siècles.

      Mais c'est bien fini. Périclès, aujourd'hui, se verrait condamné à payer l'amende.    

     En faisant la chasse aux usagers, les tartuffes ne voudraient que du bien aux prostituées. Inutile de leur démontrer que la menace crée la clandestinité qui favorise la violence. Les proxénètes peuvent dormir tranquilles, leur petite industrie va prospérer dans les bas-fonds et les recoins obscurs, ils auront une paix royale pour commettre leurs exactions.

      Aujourd'hui, la vertu est au pouvoir, ou plutôt, l'hypocrisie camouflée en vertu. Il règne une ambiance qui rappelle furieusement celle des Etats Unis au temps de la prohibition et des ligues de vertu.

       Une peine d'amende pour les clients ...l'état va donc tirer profit de la prostitution.

       Comment appelle-t'on celui qui participe aux revenus d'une prostituée ? Sans l'ombre d'un doute, c'est un proxénète. Notre état se croit vertueux mais c'est le plus grand proxénète.

        C'est Aspasie qui n'en reviendrait pas.

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