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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 09:14

 Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit.

C'est le préambule de la Constitution.

La "Préférence Nationale" est incompatible avec elle.

Le FHaine n'a pas sa place dans la République.

Honte à ceux qui tolèrent sa présence et lui donnent la parole en attendant de lui céder la place !

 

 

Il y a quinze ans, quinze ans déjà (!), nous étions quelques uns à militer pour l'interdiction du FN.

Nous n'avons pas été suivis.

Trop de gens trouvaient commode d'agiter cet épouvantail.

 

Les fruits empoisonnés de la tolérance ont mûri.

Il est grand temps de réagir !

 

Aucun candidat FHaine ne doit être élu.

 

Au lieu de l'habituel fatras de lois sécuritaires aussi redondantes qu'inutiles, les prochains élus de la République devront se donner comme priorité l'élimination de son ennemi mortel.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 16:23

     Les temps sont durs, me direz-vous. Japon, Lybie, lepenisation ... pas de quoi rire.

     Pourtant, c'est le printemps ... qui devrait nous rendre optimistes.

      Surtout, c'est la fêtre juive de Pourim.

Ne comptez pas sur moi pour vous en expliquer le sens. Mes compétences ne vont pas jusque-là ; si quelqu'un est assez savant pour s'y coller, ce blog l'accueille volontiers.

Ce qui est bien connu, en tout cas, c'est que Pourim est une sorte de carnaval et le jour des blagues.

Alors, pour sortir de la mélancolie ambiante, ouvrons une page de festival des blagues.

A chacun de poser une pierre de l'édifice en racontant une bien bonne ; si c'est une histoire juive, mais pas antisémite () ce sera encore mieux.

 

Bien sûr, vous êtes chaudement encouragés à inviter des copains (et n'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter du blog.)

Allons, je commence et attends vos histoires en rubrique "Commentaires".

 

Histoire de logique :

Des années de lycée, tout le monde se rappelle qu'un raisonnement se discute de la manière suivante :

Thèse -antithèse - synthèse.

Pour tout le monde sauf ... pour les intellectuels juifs. Pour eux, c'est thèse - antithèse - antithèse - antithèse   antithèse - antithèse - antithèse - antithèse - antithèse - antithèse  ...

 

 

A vous !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 11:00

    Nous sommes lourdement écrasés par les nouvelles du Japon et de la Lybie. Difficile de penser à autre chose.

Alors, essayons de nous en extraire pour quelques minutes, le temps de retrouver d'autres situations généralement objet de désinformation.

       Un article de Gerard Fredj (Israël Infos) :

 
 
Mohamed Nabil Taha, 11 ans, est décédé sur le parking de l'hôpital dans lequel ses parents tentaient de le faire admettre pour une détresse respiratoire; l'admission lui a été refusée car ses parents n'étaient pas en mesure de payer les soins qui auraient pu lui sauver la vie, soit 1500 dollars.

Mohamed Nabil Taha est un enfant palestinien, et son décès s'est déroulé dans un hôpital libanais, l'hôpital de la ville de Sidon, au sud du Liban, pays où il est né.

Cette tragédie illustre la situation d'apartheid dont sont victimes les palestiniens dans les pays arabes dans lesquels ils vivent, un apartheid qui nie leur droit à l'éducation, à la santé, au travail.

Qu'elles n'auraient pas été les critiques –justifiées – si Mohamed s'était vu refuser des soins dans un hôpital israélien sous prétexte que sa famille ne pouvait pas en régler le coût.

Mais des dizaines de milliers de palestiniens sont soignés dans les établissements médicaux où hospitaliers israéliens, qu'ils aient les moyens de payer ou pas, et il n'est pas rare que des palestiniens demeurant dans les territoires administrés par l'autorité palestinienne et souffrant d'affections graves, arrivent aux urgences des hôpitaux d'Israël pour se faire soigner.

Non seulement ce n'est pas rare, mais ils étaient même 180 000 en 2010, des Territoires palestiniens mais également de Gaza à venir se faire soigner en Israël, bien que la plupart n'aient ni couverture médicale, ni les moyens de payer les soins - donc aux frais du contribuable israélien, sans que celui-ci n'y trouve à redire, car la vie ne se marchande pas.

Il y a deux semaines, le Hamas accusait l'autorité palestinienne de bloquer la livraison de médicaments permettant de soigner des maladies graves, notamment des cancers.
Certains de ces patients ont été admis dans les hôpitaux égyptiens ou israéliens.

La semaine dernière, un hôpital jordanien annonçait qu'il n'admettrait plus de malades palestiniens atteints du cancer, l'Autorité palestinienne ne payant pas les frais d'hospitalisation.

En Israël, certains terroristes, alors qu'ils avaient essayé de tuer des israéliens, ont bénéficié des soins les plus pointus dans les meilleurs hôpitaux du pays.

Il n'y aura pas de résolution du conseil de sécurité de l'ONU dénonçant l'apartheid dont sont victimes les palestiniens dans les pays arabes, mais cette semaine est la "semaine de l'apartheid israélien" décrétée aux quatre coins du monde par les organisations palestiniennes et leurs supporters

 

Toutes les vérités sont bonnes à dire, même celle-là.

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 23:41
La démocratie est comme un jeu de société. Pour y jouer, il faut en accepter les règles.
Elles sont réunies dans un texte fondamental nommé CONSTITUTION, une espèce de livre sacré à l'usage des laïcs.

Au sommet de l'édifice, comparable à l'Arche d'Alliance de la République, le préambule de la constitution : la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

"Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits"
Aucun discours n'a droit de cité s'il contrevient à l'héritage toujours vert des révolutionnaires de 1789.
Tous les représentants de l'Etat sont chargés de le faire respecter.
Au cas où les élus seraient déficients, il est prévu que tous les citoyens prennent la relève ; soigner Marianne est un devoir et un exercice salutaire pour tous les êtres humains.

Garder les droits que ses anciens lui ont légués est, pour le citoyen, la seule auto-défense obligatoire. 

Un phénomène étrange survient à intervalle régulier.

Un ramassis d'aigris ayant usurpé le nom glorieux et résistant de "Front National" ( FHaine pour les intimes) entre en éruption.   Des bulles éclatent, avec quelques variantes en fonction du public et des circonstances ; elles vomissent des flots de haine contre des boucs-émissaires. Ce front dit-national est à l'honneur national ce que le nationalisme est au patriotisme : Le patriote aime son pays, le nationaliste déteste les étrangers ; le détail a son importance.

Son fondateur et chef suprême peut être content de lui. Il a fait mieux que ses modèles, Hitler et Mussolini, il a fondé une dynastie.

L'entreprise est passée aux mains de fi-fille ; elle a pris la suite du chef directement, sans passer par la régence promise au Bruno de Lyon.

A elle, l'entretien de la flamme.

L'héritière de la "Préférence Nationale" se prévoit une carrière longue. A la différence du père qui se contentait d'un rôle d'agitateur, elle aimerait bien goûter à l'exercice du pouvoir.

Elle sait qu'en arborant les oripeaux légués par le vieux clown pas drôle, elle verra se dresser contre elle le Front Républicain. Elle allège la tactique sans modifier la stratégie.

Le fond n'a pas changé mais son apparence et son langage sont rectifiés, ajustés au modèle "France très moyenne". Les skinheads et les plus voyants héritiers du pétainisme et de l'OAS sont priés de mettre la sourdine. Il n'est plus question de désespérer Billancourt ; aujourd'hui, il est bon de se mettre au niveau de  Madame Michu et du Beauf.

Et ce discours, taillé pour recruter chez les pauvres, a l'air de fonctionner ... auprès des riches et de leurs amis. Quand le FN parle de laisser les migrants dans les eaux internationales, une députée de l'Union pour une Minorité de Privilégiés dit qu'on devrait les remettre sur des bateaux. Cherchez la différence.

L'héritière peut caresser un rêve, celui de casser le Front Républicain. S'il se formait un 21 avril inversé, Gauche/ Extrême-droite, il n'est pas du tout certain de voir les électeurs de la Droite soit-disant républicaine voter pour un candidat de Gauche. Marianne a toutes les chances d'être expulsée et de finir SDF.

Il est grand temps que les démocrates se ressaisissent, qu'ils rompent avec la démagogie, parlent vrai et mettent en avant de solides valeurs républicaines.

Relisant ces quelques lignes, une évidence saute aux yeux : le prénom de Mme FHaine n'y figure jamais. C'est que la "Préférence Nationale" est une véritable injure à la proverbiale solidarité des gens de mer.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 15:56
L’Afghanistan a été déclaré par les Nations Unies comme le pire pays au monde pour une femme.

 

Il en est qui vont être vexés ! Ils concouraient pour la première place.

On peut dresser une liste :

La Chine et l'Inde.

Pour une fois, ils sont d'accord sur le dos des filles. Quand on est moderne et urbain, on fait des échographies pour éliminer les foetus féminins. Quand on est rural et archaïque, un coup sur la tête à la naissance et la question est résolue.

L'Afrique subsaharienne et orientale.

On y cultive le vieil adage selon lequel  "Une femme honnête n'a pas de plaisir", et comme le diable habite le clitoris des petites cochonnes, on adopte une solution radicale : l'excision. Les femmes n'ont le droit de vivre que dans le malheur et la peine.

Tous les pays de misère.

Il faut choisir qui aura le droit de manger. Comme chez les lions, les hommes qui ne se ruinent pas la santé au travail sont servis en premier. Les femmes et les enfants passeront après, s'il y a des restes et c'est peu probable.

Les zones de guerre, sous tous les climats.

Pour un con-battant, comment se faire plaisir tout en humiliant l'ennemi ?  Violer tout ce qui peut l'être. C'est fou ce que l'imagination des hommes peut trouver à introduire dans un corps étranger !

A ces victimes, la double peine des brutalités et de l'opprobre. Elles survivront peut-être (dans quel état ?) mais comme des marchandises dévalorisées. Les garnements dont on a cassé le jouet ne s'y intéressent plus.

Les pays, trop nombreux, où l'éducation s'achète.

Si tous les enfants ne peuvent être scolarisés, combien pariez-vous que les garçons auront la priorité ?

Dans ces régions, bien souvent, il n'existe pas de système de retraite, les parents se désignent un "bâton de vieillesse" : une fille qui ne se mariera pas, consacrera sa vie à soigner les anciens sans que personne ait le moindre souci de ce qu'elle-même deviendra.

Bref, le malheur des femmes est une denrée fort répandue... mais elle contient en elle-même sa vengeance.

Au nombre des corvées qui incombent aux femmes, figure l'éducation des enfants.

Les hommes seront ce que les mères en feront. 

Continuez à écraser les femmes ; tant pis pour vos fils.

Des sous-femmes font des sous-hommes.

Il serait grand temps qu'un égoïsme bien compris  amène les hommes à promouvoir les femmes.


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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 11:11

   Nous ne parlerons pas de boucherie, ce serait jeter l'opprobre sur une profession qui est complètement en dehors du coup, mais n'hésitons pas à employer le terme MASSACRE. Une espèce d'Ubu sanglant et drogué fait tirer sur son peuple.
  Les archéo-anthropologues y trouveraient la survivance d'un usage primitif : dans certaines sociétés guerrières, l'importance d'un défunt se déterminait au nombre des volontaires désignés pour l'accompagner dans sa tombe.

   D'autres évoqueront les plus modernes coups de folie de sujets dérangés qui se saisissent d'une arme et tirent dans le tas avant, selon l'expression consacrée, de retourner leur arme contre eux.
Dans toutes ces situations, le clou du spectacle est la mort du héros.


   Pour l'instant, Khadafi ne laisse pas du tout envisager qu'il puisse se plier à l'usage. Au contraire, il s'accroche au pouvoir. Il espère vivre et règner sur un peuple de fantômes ?
Mais la ronde infernale du chasseur maudit n'est que littérature. Dans le cas présent, la mort n'est pas une fiction et les victimes auraient bien besoin qu'on les aidât à rester en vie. 
   Hélas, que la fête commence ! Les démocraties sont occupées à danser le tango.

Un pas en avant : "faisons cesser le massacre" ; deux pas en arrière : "pas d'Irak-bis".

  Pour cesser de danser, ils attendent peut-être qu'il n'y ait plus personne à tuer ?


  Il doit exister une solution qui arrangerait tout le monde en limitant les dégâts.
Eliminer un despote fait toujours hésiter devant le risque d'en faire un martyr pour ses partisans mais Khadafi est un autocrate, au sens le plus étroit du terme, il n'a même pas de véritables troupes. Son armée est composée de mercenaires qui marchent au fric.
Plus de chef, plus de paye, plus de troupes.
Restons dans la nostalgie, revoyons l'histoire de tous les tyrans qu'un héros a empêchés de nuire...

   Reste à trouver cet homme  providentiel.
Certes, la chose n'est pas si facile. Le despote a forcément prévu sa protection rapprochée, surtout en ces temps où l'attentat-suicide est à la mode.
Cependant, il paraît, enfin c'est ce qu'on nous fait croire, qu'il existe des gens formés à ces difficultés dans les services secrets de nos pays. Oui, que voulez-vous ? On a beau être en démocratie, il faut garder de quoi donner quelques coups de pouce au destin. 
Impossible que les grands chefs d'états n'y aient pas pensé...


   Alors, que font les services américains, anglais, israéliens, français et autres ?
A part foirer des coups tordus qui font rire jaune les citoyens, ils ne sont donc capables de rien ?
Sale temps pour les collections prisées des voyageurs,  James Bond a pris sa retraite, les espions ne sont plus ce qu'ils étaient.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 16:46

    C'est reparti. Sus à l'aspartam ! Voilà un nouvel ennemi à pourfendre.

Il faut raison garder !
Consommer de l’aspartam, si c’est pour maigrir, c’est sans intérêt.

   Pour mincir durablement, il faut perdre un certain nombre de mauvaises habitudes, dont l’abus du saccharose (le sucre ordinaire).

L’aspartam ne fait pas perdre le goût du sucré, on peut même dire qu’il l’entretient impunément. Le jour où l'on n’a plus de faux sucre à disposition, on repique au vrai et rien n’est gagné. La vraie solution repose sur l’acceptation d’un effort. Pour le sucre comme pour l'alcool, il faut un sevrage.  Difficile mais obligatoire.


    En revanche, il est tout aussi crétin de hurler à l’empoisonnement devant la moindre boisson light. L’aspartam est toxique à des doses qui ne sont jamais consommées par l’être humain.

     En résumé, le problème de l’aspartam ne réside pas dans sa nocivité mais dans les illusions qu’il entretient.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 23:14


       Les derniers échos suivant des suppositions insistantes, la ministre des affaires étrangères devrait incessamment céder son maroquin.

Elle a bien cherché ce qu'il lui arrive. Les âmes compatissantes ne se précipiteront pas pour la plaindre.
Et pourtant ...
Il traîne comme une odeur de brûlé, celle qui se répand quand saute un fusible.


               A moins qu'une information nous ait échappé, nous sommes toujours sous la cinquième république. Ce régime accorde au président de la république un certain nombre de droits régaliens, des privilèges et priorités qui lui composent un domaine exclusif.
Les affaires étrangères en font partie. C'est le président qui détermine et dirige la politique étrangère. Il en est responsable.


              Alors, renvoyer la ministre, c'est congédier un personnel pas vraiment responsable.

On attend que le grand chef tire la leçon des événements.

En cohérence avec les institutions, c'est le président de la République qui doit reconnaître sa responsabilité et démissionner. 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 23:34

  Révolution ... C'est d'actualité. 

 Rotation de la terre, toujours le même point de chute.

Nous re-voilà, comme tous les ans à la même époque, au salon de l'agriculture et, comme d'habitude, la machine agricole passe inaperçue.

Comme d'habitude, la vedette appartient aux animaux du Concours Général Agricole et aux Provinces Françaises, étalage de victuailles aussi prestigieuses que traditionnelles.

   Le Salon de l'Agriculture remplit sa fonction première : montrer à l'homme des villes le paysan tel qu'il aime le voir. Il déteste le céréalier, toujours affublé de l'adjectif "gros", roulant berline allemande.

   Sa prédilection va au "petit" éleveur ; une empathie générale entoure ses réussites comme ses difficultés. Le public aime s'extasier devant les chefs d'oeuvre de l'élevage, il aime oublier qu'ils ne sont que des niches de qualité au milieu d'une masse de médiocrité et de souffrance animale. Passés à la trappe, le porc et le poulet sans goût qui pourrissent les nappes phréatiques et les plages bretonnes, une indulgence générale conduit le Français moyen à soutenir sans discrimination tous ses éleveurs, à prendre fait et cause pour leurs intérêts. Il prend leur parti dans des rivalités qui lui échappent largement. Le citadin français ne supporte pas les concurrents de l'éleveur hexagonal.
Lui-même, petit consommateur de viande d'agneau, il n'hésite pas à imputer la mauvaise santé relative de la production ovine à la concurrence (forcément déloyale) de l'élevage néo-zélandais.
   La Nouvelle Zélande est l'objet d'un solide ressentiment qui s'accentue à chaque fois que le Quinze de France se fait étaler par les Blacks.
   Le Français oublie sans difficulté les mauvais gestes qu'il devrait regretter, tels le Rainbow Warrior coulé dans le port d'Auckland.
   A ce jour, les Neo-Zélandais n'ont pas règlé de comptes dans un port français. En revanche, ils étaient là quand nous avons eu besoin de leur aide pour sauver notre liberté. Ils étaient dans les tranchées de la Grande Guerre et sur les plages du débarquement en 1944. Ils auraient pu rester bien tranquilles avec leurs moutons mais ils furent solidaires jusqu'à la mort ; ils ne nous ont jamais manqué.
En général, pour marquer sa reconnaissance, à de tels amis, on s'efforce de rendre la pareille.
   Aujourd'hui, coup du destin, la région de Christchurch est victime d'un tremblement de terre. Malgré une architecture de qualité, il y a de gros dégâts et des victimes.
   Certes, la Nouvelle-Zélande n'est pas un pays sous-développé, ils ont les hommes et la logistique pour faire face ; ils ne demandent pas d'aide ; mais un ami dans le malheur, il est au moins décent et amical de manifester de la solidarité.
   Faut pas rêver ! Aux yeux des Français, les Neo-Zélandais ne méritent aucun intérêt.

   Toute honte bue, ils préfèrent les oublier.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 00:07

                   La Saint Valentin n'a pas été inventée par un fleuriste ou un bijoutier. Même si la chose est difficile à croire, ce n'est pas seulement une journée commerciale, un point d'orgue en fin de période des soldes.
Non, le premier utilisateur de Valentin n'est pas un syndicat de boutiquiers mais le pape Gélase 1er ( 492 - 496).
    Encore une fois, l'église a fait la démonstration éclatante de son aptitude au recyclage.
   La religion chrétienne n'est pas tombée du ciel au milieu d'un désert. Les habitants de l'empire romain n'étaient pas en manque de religion ; c'était même le contraire. Les Romains, polythéïstes, adoraient tous les dieux de leurs ancêtres ; pour faire bonne mesure, ils y ajoutèrent tous les dieux des peuples conquis. Au nombre des fêtes religieuses, ils perpétuaient d'anciens cultes agraires destinés à favoriser la fécondité des ventres et la fertilité des sols.
Il existait à la mi-février la fête des lupercales, une sorte de cache-cache gigantesque permettant aux jeunes garçons et filles de se rencontrer et commencer leur vie sexuelle (pour la jeunesse populaire, bien sûr, les jeunes de la "bonne société" faisaient des mariages négociés et n'étaient pas de la fête).
   Le peuple était attaché à ces réjouissances. Leur côté mystique n'était pas leur principale qualité mais on peut comprendre que le citoyen ordinaire soit resté attaché à une bonne partie de plaisir.


   Hélas, les chrétiens, comme tous les monothéistes, avaient tendance à considérer qu'on n'est pas en ce bas monde pour rigoler. Il était de la plus haute importance d'éradiquer ces comportements licencieux.
   Une méthode, déjà expérimentée pour Noël et le carnaval, a fait la preuve de son efficacité : il faut conserver le jour de fête mais y plaquer une image chrétienne.
   Le pape Gélase consulta les textes fondateurs et trouva, au jour des Lupercales, la commémoration d'un saint évêque, Valentin, martyrisé au III ème siècle pour la plus grande gloire de Dieu.
  Excellente affaire ! On n'allait pas supprimer les Lupercales mais les transformer, en faire la fête de St Valentin.
  ... Les esprits chagrins peuvent objecter qu'un saint évêque n'est pas le représentant idéal des amoureux.        Hommes de peu de foi, au contraire ! L'église va trouver une bonne occasion de sublimer l'amour humain.   Dorénavant, les amoureux seront priés de mettre les coeurs en avant, les leurs et celui de Jésus, en écrasant les envies du corps. C'est le début des relations difficiles entre foi et libido.

    Compte tenu de ce qu'ils lui doivent, pourvu que les psychanalystes n'oublient pas Saint Valentin dans leurs prières.

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